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La division territoriale de Bordeaux de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a dévoilé, ce matin, les résultats de son enquête annuelle sur la sûreté nucléaire et le niveau de radioprotection dans les sites de Nouvelle-Aquitaine. S'agissant de la centrale de Civaux, le gendarme du nucléaire indique que si "les performances de la centrale nucléaire de Civaux en matière de radioprotection et de protection de l’environnement rejoignent globalement l’appréciation générale que l’ASN porte sur EDF, ses performances en matière de sûreté nucléaire sont en retrait par rapport à cette appréciation générale". Et l'ASN d'enfoncer le clou : "Au cours des arrêts pour maintenance des réacteurs 1 et 2, l’exploitant a mis en évidence de nombreuses lacunes dans la préparation, la planification et la réalisation d’activités de maintenance sur des matériels importants pour la sûreté. La qualité de la maintenance s’est dégradée par rapport aux années précédentes. La prise en compte de la radioprotection dans la préparation des interventions doit être renforcée. Enfin, l’exploitant doit améliorer sa stratégie de gestion d’un éventuel déversement accidentel de produits dangereux sur le site afin d’éviter leur transfert dans l’environnement." En 2018, cinq incidents de niveau 1 au sens de l'Ines(*) ont été recensés par l'Autorité de sûreté nucléaire en vingt-et-une visites sur site.
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(*) Echelle internationale de classement des incidents nucléaires.
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