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A l’issue de négociations qu’on devine âpres, Grand Poitiers a obtenu du Syndicat mixte de l’aéroport de Poitiers-Biard (SMAPB) de ne plus financer, à l’avenir, de lignes commerciales low cost. Alain Claeys estime qu’« aucune raison économique, sociale ou environnementale » ne le justifie aujourd’hui. Cette exigence sera inscrite dans les futurs statuts du Syndicat, tout comme le fait que les dépenses, à compter de 2020, seront assurées à 65% par le Département et à 35% par la communauté urbaine. Par ailleurs, Grand Poitiers a consenti à ce que la future durée de concession soit étalée sur douze ans, alors que la collectivité n’y était pas favorable. En contrepartie, une « clause de rendez-vous » sera instaurée, qui permettra au syndicat mixte de résilier unilatéralement le contrat avec le prestataire dans le cas où un écart de 25% entre le trafic prévisionnel et le trafic réel serait constaté. Le choix du concessionnaire sera dévoilé le 18 octobre et les nouveaux statuts du syndicat mixte s’appliqueront à compter du 1er janvier 2020. Réunis en session exceptionnelle ce vendredi, les élus de Grand Poitiers ont pu débattre de l'accord établi avec le Departement. Pour Osons Poitiers, Christiane Fraysse a denoncé "l'obstination à considérer l'aéroport comme un élément d'aménagement du territoire qui correspond à une vision des années 60 et va à l'encontre de la problématique de réchauffement climatique". Jacqueline Daigre (Les Républicains) s'est pour sa part "rangée derrière la position du Département", soulignant "le rôle social de l'aéroport", notamment à travers les lignes low cost "qui permettent aux personnes aux budgets les plus modestes de voyager". La question d'une régie qui remplacerait la Délégation de service publique a été soulevée, notamment par Patrick Coronas (PCF). Quant à Claude Eidelstein, vice-président, il a indiqué s'abstenir sur ce vote car, selon lui, "les lignes commerciales son indispensables à l'activité de l'aéroport“. À l'issue du débat, la majorité des élus communautaires a approuvé la nouvelle donne. La délibération a été votée à 52 "pour", 4 "contre" et 16 abstentions. Prochaine échéance : le vote des nouveaux statuts le 5 décembre.
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