Municipales : Alain Claeys ne "surestime" pas ses adversaires

Le maire sortant Alain Claeys invitait, ce soir, les Poitevins à un pot républicain. L'ultime occasion pour l'élu de tacler ses adversaires avant le premier tour des Municipales.

Florie Doublet

Le7.info

A trois jours du premier tour des Municipales, Alain Claeys se dit « confiant ». « Je ne veux pas donner de pronostics, mais j’ai ma petite idée… » Sur l’estrade des Salons de Blossac, le maire sortant affiche un air satisfait. Ses colistiers, son comité de soutien et ses amis politiques sont tous présents pour appeler à « voter Claeys dimanche ». Même Brian Joubert a fait le déplacement. Le patineur ne tarit pas d’éloges… « Je suis ravi d’être parmi vous ce soir. Je suis fier d’être Poitevin, je suis fier d’avoir un maire comme vous et j’étais fier d’avoir un maire comme Jacques Santrot, ici présent. M. Claeys m’a toujours soutenu, il a toujours été présent, il a toujours tenu ses promesses. J’ai envie de vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour moi. Dimanche, je serai là pour vous. » Tonnerre d’applaudissements dans la salle.

"Mon bilan ne mérite pas de critique"

Un peu plus et le champion du monde 2007 volait la vedette au candidat socialiste. Ce dernier n’a pas tardé pas à reprendre le micro. Après quelques mots aimables sur le « courage », la « disponibilité » et l’humilité du patineur, Alain Claeys est revenu à son sujet de prédilection, à savoir le « succès » de sa campagne : « Curieusement, le bilan de mon premier mandat n’a pas soulevé de débat. Nos concurrents n’ont rien relevé. Peut-être parce que ce bilan ne mérite pas de critique. Nous avons sans doute fait ce dont Poitiers avait besoin. »

Tout au long de son allocution, Alain Claeys n’a pas manqué d’égratigner ses adversaires, moquant l’alliance d'Europe-Ecologie-Les Verts avec l’extrême-gauche, soulignant « l’abandon du slogan ‘’Le vérité en face’’ », par la candidate de droite. « Il ne faut pas sous-estimer ses adversaires… Il ne faut pas les surestimer non plus », a-t-il ajouté. Quant à ceux qui lui reprochent son autoritarisme, le maire sortant répond d’un revers de la main. « Il faut de l’autorité pour diriger cette ville, pour prendre des décisions. Ne pas en avoir peut vite devenir un défaut. » Alain Claeys l’a répété à l’envi : son seul adversaire, c’est l’abstention. Ses concurrents apprécieront. 

À lire aussi ...