Au départ, c’était juste « pour rigoler » avec sa sœur. « On avait vu ce concours Miss Pin-up France et on s’était dit que ce serait marrant d’envoyer une photo… Elle ne l’a pas fait, moi, si ! » Les mois ont passé jusqu’à ce qu’Anne-Sophie Ghys soit contactée par l’un des membres du jury via Facebook. La Poitevine s’est laissée tenter et a été élue « à sa grande surprise » 1re dauphine de Miss Pin-up France 2017, parmi treize candidates. « Nous devions présenter trois tenues, une de jour, une de show et une troisième de soirée. Sans compter une danse, polynésienne me concernant, à réaliser. »
Pour cette grande fan de mode des années 40, l’aventure aurait pu s’arrêter là, mais elle s’est à nouveau portée candidate deux ans plus tard. Et elle a décroché le titre 2019 en octobre dernier, à Nancy. Là encore sans s’y attendre. Depuis, sa vie n’a pas changé, hormis quelques sollicitations, notamment de la part des organisateurs de Vintage expo (21-22 septembre, Saint-Malo), et de deux autres titres glanés en Belgique et à Niort, lors du salon So vintage. « Je ne suis pas une bête de concours !, avance cette mère de deux enfants, qui habite Celle-L’Evescault. D’ailleurs, les gens ne savent pas forcément que j’existe ! »
Ses grands-mères comme modèles
Discrète par nature, la responsable de la ludothèque du CHU de Poitiers sort aujourd’hui de sa réserve pour la bonne cause. Elle figure parmi les deux cents demi-finalistes du Viva Las Vegas, un show mondial qui réunira douze pin-up. Pour rallier le Nevada comme candidate -sinon, elle ira en spectatrice-, Loulou Sweet Potato -c’est son surnom- invite tous ceux qui voudraient la soutenir à voter pour elle sur le site vivalasvegas.net, rubrique pin-up contest. « Plus j’aurai de votes, plus j’aurai de chance, sachant que les internautes ont jusqu’au 31 janvier. »
Pour l’anecdote, Anne-Sophie défile toujours avec… une pomme de terre dans son sac à main. Elle l’a trouvée sur un parking en se rendant à un concours. L’ancienne 1re dauphine (vous voyez le lien ?) l’a conservée comme un talisman. Quant à « Loulou », c’était le surnom de ses deux grands-mères, Marie-Louise. « Dans leur jeunesse, elles étaient toujours apprêtées, avec de jolies coiffures. Il y avait une forme d’élégance dingue. La femme était mise en valeur sans jamais être vulgaire. J’aime les vêtements et les objets qui ont une vie, une âme. »
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