Aujourd'hui
Au lendemain du premier tour des élections régionales, la France s’est réveillée avec la gueule de bois…
Le Front national a placé six de ses candidat(e)s en tête des super-régions nées de la réforme territoriale. Ils et elles ne seront pas à tou(te) s aux manettes des futurs exécutifs. N’empêche, la percée historique du parti de la droite extrême soulève un torrent de questions sur la responsabilité des partis traditionnels de la gauche, du centre et de la droite. Et même si l’Ouest semble plus épargné que le reste du pays par la percée du FN, personne ne pourra échapper à son examen de conscience. De Raslay la bien nommée (56,41%) à Poitiers la résistante (14,78%), tous les élus doivent s’interroger sur la manière de réduire la fracture avec leurs concitoyens. Un autre phénomène tout aussi inquiétant affleure.
Près d’un électeur sur deux n’a pas daigné se rendre aux urnes dimanche dernier. Cette « majorité » silencieuse sera sans doute encore plus difficile à ramener dans le chemin d’une démocratie ouverte sur l’extérieur, tolérante et accueillante.
A croire que les attentats des 7 janvier et 13 novembre n’y ont rien fait…
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