30 jours max à oublier

Croyant ses jours comptés, un jeune flic décide d’affronter ses peurs pour essayer de réparer une bavure. La "bande à Fifi" est à nouveau réunie pour la deuxième réalisation au cinéma de Tarek Boudali, une comédie policière sans réelle saveur.

Steve Henot

Le7.info

Maladroit et peu courageux, Rayane est la risée de son commissariat. Mobilisé sur une grosse opération, le jeune homme a tout fait capoter en permettant -bien malgré lui- à un baron de la drogue d’échapper au coup de filet de la police. Pour couronner le tout, il apprend dans la foulée qu’il a contracté la leptospirose et qu’il n’a plus que quelques jours à vivre… Bouleversé, il entend désormais profiter du temps qu’il lui reste. Mais Rayane est rattrapé par sa bavure. N’ayant plus rien à perdre, il va tenter de se racheter en affrontant enfin ses peurs.

Avec 30 jours max, la "bande à Fifi" repousse une nouvelle fois les limites de la comédie potache à la française. Mais pas forcément avec le plus grand des bonheurs. S’appuyant trop souvent sur les mêmes ressorts comiques, essentiellement en-dessous de la ceinture, le deuxième film de Tarek Boudali s’essouffle assez rapidement. Plus embêtant encore, on peine à s’intéresser à l’histoire de Rayane, prévisible de bout en bout et dont les enjeux sont vite désamorcés par un scénario prétexte. 30 jours max s’apparente finalement plus à un petit théâtre de l’humour régressif et lourdingue, en roue libre, qu’à une véritable comédie policière ou une parodie burlesque bien sentie. C’est dommage. Un peu à l’image de certaines fictions YouTube, mais qui auraient ici bénéficié de moyens colossaux.

Comédie de Tarek Boudali avec lui-même, Philippe Lacheau, Vanessa Guide (1h27)

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