Quand Orgueil et préjugés rencontre Harry Potter

Depuis trois ans, l’association poitevine The Cocotte Show Productions œuvre à la création d’un court-métrage plongeant les personnages d’Orgueil et préjugés dans l’univers de Harry Potter. Cette « fan-fiction » vient de sortir sur Youtube.

Steve Henot

Le7.info

Septembre 1791. Pour sa sixième année à l’école de magie de Poudlard, Elizabeth Bennet se porte candidate pour représenter son établissement au Tournoi des trois sorciers. Elle, une jeune femme de sang-mêlé. Sa candidature interpelle puisque cette compétition est traditionnellement réservée aux sorciers dits de sang pur tels un certain… William Darcy. Arrogant et prétentieux, il est l’un des favoris d’une école rivale.

Si ce pitch vous semble familier, c’est que vous avez sans doute déjà lu Orgueil et préjugés ainsi que la saga Harry Potter. Et pour cause, l’histoire d’Orgueil, préjugés et sortilèges mêle les univers de ces deux œuvres littéraires dans un court-métrage amateur. L’association The Cocotte Show Productions travaille sur ce projet vidéo depuis maintenant trois ans. Après plusieurs reports, le film vient tout juste de débarquer sur YouTube. « La post-production a mis plus de temps que prévu, reconnaît Alice Cornuau, la scénariste et co-réalisatrice. Mais trois ans, c’est relativement rapide pour un projet bénévole. »

Une suite à l’écrit ?

Pour donner vie à cette « fan-fiction » d’une trentaine de minutes, l’équipe de The Cocotte Show Productions a pris ses distances avec les adaptations cinématographiques de Harry Potter. Ainsi, les uniformes des écoles ont été « designés » selon les codes de la mode au XVIIIe siècle et avec la volonté de refléter l’origine sociale des personnages. Le tournage, lui, s’est étalé sur toute l’année 2019 à Poitiers, Béruges, Ligugé et surtout Parthenay, où se déroulent les scènes les plus importantes. « Quand nous avons tourné la plus grosse scène de banquet, avec 90 personnes, ça nous fait un petit quelque chose », sourit Alice.

Au total, près de 150 personnes ont été mobilisées sur le tournage. Plus un hibou. « Nous avions contacté le fauconnier Alexandre Thévenin (*), pour les besoins d’une scène. Il a tout de suite accepté, ajoute la jeune femme, qui a également officié comme costumière. On a donc vécu un peu de la magie de Harry Potter. Et techniquement, c’était très intéressant de tourner avec un animal. » Une suite à Orgueil, préjugés et sortilèges est déjà envisagée. « Soit au format écrit, soit en roman photo, ou peut-être pour une saga audio… Mais ce sera compliqué de repartir pour un projet vidéo sur trois ans. »

(*) Le fauconnier installé à Saint-Benoît a passé près de deux ans à dresser les hiboux du film Harry Potter à l’école des sorciers.

DR - Mac Projec

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