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Fonderie fonte - Derniers ajustements après liquidation
Catégorie : Social Date : mercredi 11 août 2021Depuis le 31 juillet, la liquidation judiciaire de la fonderie fonte d’Ingrandes-sur-Vienne est effective. Les notifications de licenciement devraient partir ce vendredi, mettant un point final à un feuilleton qui n’a que trop durer. Parmi les 288 salariés concernés, certains ont déjà engagé des démarches de reconversion. BTP, transports, entretien des espaces verts, qualité-hygiène-sécurité en entreprise, psychologie, taxi-ambulancier, soudure... Les secteurs d'activité sont très hétéroclites. Mais là encore, rien n’est simple. Le Contrat de sécurisation professionnelle prévoit vingt-et-un jours incompressibles à partir de la notification de licenciement. Le temps de l’accompagnement… Paradoxalement, ce délai pourrait compromettre ou retarder les projets de « ceux qui ont des dossiers aboutis et réfléchis depuis des mois, validés par les organismes d’accompagnement professionnel », explique Thierry Waye. Ils seraient une petite vingtaine à avoir prévu une formation ou une création/reprise d’entreprise dès la rentrée. Le délégué du personnel a donc interpellé en fin de semaine dernière la préfète Chantal Castelnot qui s’est saisie de la question et examine actuellement les solutions possibles avec les parties prenantes, dont Pôle Emploi. En parallèle, le Plan de sauvegarde de l’emploi prévoit l’application d’une indemnité supra-légale de 22 000€ bruts et, dans le cadre du fonds exceptionnel d'accompagnement et de reconversion des salariés licenciés pour motif économique dans la filière automobile, 15 000€ maximum d’aide à la formation ou 15 000€ maximum d’aide à la création d’entreprise, auxquels peuvent s’ajouter 5 000€ d’aide à la mobilité et 2 000€ d’aide au déplacement familial.
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Expériences en apesanteur pour les élèves ingénieurs
Cinq étudiants de l’Isae-Ensma travaillent depuis plusieurs mois sur un projet de voile aérodynamique de désorbitation pour nano-satellites. Début octobre, deux d’entre eux ont pu tester leur équipement en apesanteur, au cours d’une série de vols paraboliques menés au départ de Bordeaux-Mérignac.