Selon la définition qu’en donne l’Académie française, le mot crise, du grec krisis, comporte un double sens, d’abord l’« action ou faculté de choisir », ensuite l’« accident d’ordre médical, brusque et inattendu ». On aimerait tellement que la seconde acception se dissipe aux premières lueurs de 2022 pour laisser place à une faculté collective de se projeter. Certes, la crise sanitaire nous paralyse (un peu) moins qu’en 2020. Certes, les restrictions inhérentes à l’épidémie sont moins fortes aussi. Mais il y a dans l’atmosphère comme un parfum d’inquiétude permanente, mâtiné de débats surréalistes autour de l’élection présidentielle. A combien pour Noël ? Réveillon ou abstention ?... L’incertitude règne à tous les étages, alors même qu’Omicron distille son poison lentement. Bref, vivement des jours meilleurs. Car avec ou sans masque, on respire mal, on retient son souffle à chaque annonce. En dépit du contexte, passez de belles fêtes, prenez soin de vous et de vos proches.
A très vite
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mardi 23 avril
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