« 4h35 minutes, en hausse de 11% par rapport à la semaine dernière. » Tous les lundis, à 8 heures, mon smartphone m’inflige ce qui m’afflige comme dirait Souchon. Je passe trop de temps seul face à mon écran -je ne parle même pas de l’ordinateur-, toujours pour de bonnes raisons. Evidemment. Un virement à effectuer, un message des collègues à consulter dans l’urgence, des SMS à la pelle, une vidéo que les réseaux sociaux ont choisie pour moi... Tout me ramène à lui. Mais ne détournez pas le regard de ces quelques lignes, elles vous concernent aussi. Car au fond nous sommes tous ou presque esclaves de ce rectangle de verre, de cuivre et de plastique. Alors comment modérer son usage chez nos enfants, sachant que nous résistons assez peu à la tentation de le laisser loin de nos dix doigts ? Tout est prétexte, y compris à l’école, pour ajouter un peu plus de numérique à nos vies déjà remplies d’algorithmes. Les écrans génèrent pourtant des troubles du sommeil, de l’attention, une forme de désocialisation, y compris dans les familles. Help ! J’aurais beau jeu de vous dire que mon quotidien de journaliste m’oblige à passer autant d’heures sur le téléphone. Mais je me mentirais à moi-même et à vous. Vive la presse papier, hein !
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Il n’appartient à aucune structure mais travaille potentiellement avec toutes. Depuis six ans, Grégory Moutier accompagne des personnes en situation de handicap le temps d’une balade ou d’un voyage. Un métier encore assez méconnu et qui ne rentre dans aucune « case ».
