Quand ça 
ne veut pas...

L'édito de la semaine est signé Arnault Varanne, rédacteur en chef du 7.

Le7.info

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Une agression le jeudi matin, un freinage d’urgence le soir. Décidément, Vitalis traverse une vraie zone de turbulences, avec d’innombrables problèmes à gérer (lire Le 7 n°565). Entre désaffection des usagers, conflit social larvé, conducteurs blasés et candidats effrayés par l’ambiance de la régie de transports publics, les maux s’accumulent. Un futur ex-contrôleur de Vitalis s’est même fendu d’une longue lettre aux rédactions la semaine dernière pour dénoncer tous azimuts « les dysfonctionnements récurrents impactant indéniablement les conditions de travail des employés [...] et le confort des usagers ». L’agent évoque au-delà « des défaillances managériales ». A l’heure où Grand Poitiers fait du bus -au biogaz- l’un des marqueurs de la transition écologique, avouons que cette situation laisse songeur. D’autant que de nouvelles lignes et un renforcement de certaines autres sont annoncés pour la rentrée 2022, soit demain en réalité. « Il y a eu beaucoup de changements au sein de l’entreprise pour mettre en place une organisation plus rigoureuse que celle que certains conducteurs ont pu connaître. Je continue à travailler avec la direction pour voir si un assouplissement est possible. » Ces propos de Frankie Angebault tenus dans nos colonnes ajoutent au mystère. L’élu aux Mobilités et président de Vitalis a du boulot !

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