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L’intrigue. Rowan Caine travaille dans une crèche londonienne mais ne supporte plus sa patronne, ses collègues et ce job mal payé. Un jour, elle décide de répondre à une petite annonce. C’est l’emploi idéal. Presque trop beau pour être vrai : un salaire incroyable pour s’occuper de quatre gamines de bonne famille, dans un manoir en Ecosse. La bâtisse est isolée mais somptueuse, entièrement rénovée et hyperconnectée. La jeune femme accepte l’offre et devient la nouvelle nurse du foyer. Mais dès son arrivée, elle découvre que ses prédécesseurs ont vite jeté l’éponge. Rapidement le malaise s’installe. Le rêve se transforme en cauchemar...


Mon avis. Une histoire formidablement bien racontée sous la forme d’un page-turner très addictif. Le personnage de Rowan est aussi complexe que la bâtisse qui l’accueille. On frissonne d’un bout à l’autre en se demandant à chaque instant ce qui va arriver. Le suspense est savamment entretenu jusqu’au dénouement. La construction du récit est originale, sous la forme d’une longue lettre rédigée par la nounou, depuis la prison où elle est incarcérée, à un avocat de renom pour le convaincre de la défendre. Avec ce nouveau roman, Ruth Ware s’affirme encore un peu plus comme la reine du polar. 


La Clé du sang de Ruth Ware
Editions Fleuve Noir, 391 pages, 20,90€.

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