Claire Brugier

Le7.info

La juge d’instruction de Poitiers en charge du dossier de la disparition de Tiphaine Véron ne se rendra pas au Japon. Le 12 mars dernier, la famille de la jeune femme portée disparue le 29 juillet 2018 à Nikko avait organisé un rassemblement devant le palais de justice poitevin pour réclamer ce déplacement que la magistrate avait initialement écarté. Elle espérait que la juge revienne sur sa première décision mais celle-ci vient de lui signifier qu'elle envisageait ni plus ni moins de clore le dossier. Du côté de la justice française, les investigations pour « arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire » s’arrêteraient  donc là. « C’est un choc, explique Damien Véron, le frère de la jeune femme, dans les colonnes du JDD qui a le premier révélé l’information. Nous vivons un cauchemar depuis quatre ans et on espérait que la magistrate pourrait se rendre là-bas pour faire avancer les recherches. Les Japonais ne répondent jamais aux demandes écrites, mais quand on y va, ils coopèrent. » Sur la page Facebook Unis pour Tiphaine, ses proches assurent que « [leurs] avocats Antoine Vey et Marion Lafouge n'ont pas dit leur dernier mot ».

À lire aussi ...