Bali Coulibaly impatient de découvrir l'Arena

Successeur d’Yvann Mbaya au poste 5, Bali Coulibaly connaît la Nationale 1 comme sa poche. Encore en recherche de sensations, l’international ivoirien se montre ambitieux. Rendez-vous ce soir à l'Arena Futuroscope pour un match de gala contre Chartres avec 4 000 spectateurs au minimum.

Arnault Varanne

Le7.info

Contrairement à la saison passée, le PB86 a démarré sa préparation mi-août avec l’ensemble de son effectif. Mais un joueur a dû s’éclipser après 
« six-sept jours d’entraînement » : 
Bali Coulibaly. « C’était prévu », 
sourit le massif intérieur du PB86. Avec la sélection ivoirienne, il a disputé trois matchs de qualification pour le Mondial 2023. En battant le Nigéria, l’Ouganda et le Cap-Vert, les Eléphants ont déjà composté les billets pour l’Asie. Et même s’il a peu joué, le transfuge de Lorient est satisfait de la tournure des événements. Place désormais à la Nationale 1, un championnat où il est « référencé ». 
De La Rochelle à Lorient, en passant par Toulouse, Coulibaly compte déjà quatre saisons de N1 dans les jambes, avec des stats assez régulières, dont une pointe dans la Ville rose à 14,5pts et 7,2rbds.

« Le projet de Poitiers me plaît et correspond au mien », assure-t-il. En toute humilité, le pivot reconnaît être « encore en développement », conscient de devoir progresser « sur le tir et le jeu face au panier ». Sans fard, il évoque aussi un « léger poil dans la main. Je dois être plus endurant sur les efforts... » « Bali, c’est un gros point de fixation pour nous dans la raquette, avec une vraie faculté à mettre des points près du cercle », tempère son entraîneur. Doté de bonnes mains, 
« Dabaly » (« manger » en nouchy) est assez excité de jouer à l’Arena Futuroscope dès samedi, même s’il ne se sent pas encore tout à fait prêt physiquement. 
« Monter avec cette équipe, c’est l’objectif. Maintenant, la N1 est très longue, très homogène. Ceux qui ont fait des paris sportifs l’an passé ont dû avoir quelques surprises ! »
 A l'Insep, dans la victoire du PB face au Pole France -66-81-, le pivot poitevin s'est montré appliqué (8pts à 4/4, 6rbds, 14 d'évaluation) sans être ultra-dominateur. 

Celui qui se rêvait architecte lorsqu’il était gamin prépare déjà son après-carrière. Il s’intéresse à l’éducation financière. De quoi rendre la monnaie de leur pièce à ses anciens coéquipiers bretons le 22 octobre ? La date est cochée sur son agenda. 

Andy Thornton-Jones : « Un peu d'appréhension »
« C'est un premier match à domicile, avec tout ce que ça représente, un peu d'appréhension. Il y a forcément une gestion psychologique différente, sachant que c'est une salle où nous n'avons pas de repères (le PB n'a pris possession de l'Arena que ce matin, ndlr). Cette équipe de Chartres va jouer avec beaucoup d'agressivité, c'est difficile de l'évaluer parce qu'elle n'a disputé que deux matchs officiels (défaite en ouverture face à Challans, 67-89, ndlr). L'engouement populaire ? On passe la barre des 4 000 spectateurs, c'est une belle performance pour le club. Peu de clubs de N1 peuvent rassembler autant de monde. A nous de rester focus sur le sportif pour aller chercher la victoire. » Pour l'anecdote, le nouvel entraîneur de Chartres Moatassim Rhennam était celui de Lyon SO la saison passée, défaite à l'Arena le 12 avril. « Je ne pas si le match nous réservera le même dénouement, mais... » Mais Andy Thornton-Jones signerait volontiers pour le même résultat.

Le paquet sur l'animation
Soucieux de créer le spectacle, le PB86 a jeté son dévolu sur l'un des speakers en vue du basket français pour ce premier match à l'Arena Futuroscope. A Caen, à l'Asvel ou au All Star Game, Pierre Salzmann-Crochet, 2,08m sous la toise, fait sensation dans un style très énergique. Surnommé le speaker fou, le Normand est réputé pour sa voix de ténor. Les Cheers Up Dance seront aussi très attendus. Leur credo ? L'alternance entre danses acrobatiques et figures de breakdance spectaculaires.
DR Solotiana

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