Quel pluriel mettre aux couleurs ? Un dilemme 
(et non dilemne !) pour beaucoup d’entre nous. Et pourtant, en respectant ces quelques règles, il n’y a plus de souci à se faire.

Nicolas Boursier

Le7.info

Si la couleur est désignée par un seul adjectif, on accorde cet adjectif en 
genre et en nombre. Ex. « des nappes vertes », « des yeux bleus », mais aussi « des mares verdâtres », « des tons rosâtres »...

Si la couleur est désignée par un seul adjectif, mais dérivé d’un nom, l’adjectif en question est invariable.
Ex. On écrit « des cheveux marron » (prenant la couleur du marron), « des tissus orange » (ayant la couleur de l’orange)… Cette règle s’applique aussi à abricot, ardoise, argent, auburn, azur, brique, bronze, café, caramel, champagne, chocolat...

Exception

Sept adjectifs par ailleurs assimilés à des noms s’accordent au pluriel. Il s’agit de « mauve », « pourpre », « rose », 
« écarlate », « fauve », « vermeil » et « incarnat ».
Ex. « des rivières pourpres », « des tons vermeils », « des étoffes incarnates »...

Si une même couleur est désignée par deux adjectifs, ils sont invariables.
Ex. On écrit « des yeux bleus », mais 
« des yeux bleu clair »...

Si une même couleur est désignée par deux adjectifs… de couleur, ils sont invariables et sont reliés par un trait d’union.
Ex. On dit « des panneaux bleus et verts » (certains sont bleus, d’autres sont verts), mais « des panneaux bleu-vert », ce qui signifie qu’ils ont un ton oscillant entre le bleu et le vert. 

Précision

On écrit « des voitures rouge et bleu » si chaque voiture comporte du rouge et du 
bleu. Mais on écrit « des voitures rouges et bleues » s’il y a des voitures uniquement rouges et des voitures uniquement bleues. 

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