Le Stade poitevin triathlon sur sa lancée

Après sa très belle 6e place finale la saison dernière, le Stade poitevin triathlon espère encore faire bonne figure au Grand Prix de D1 Femmes. Dixièmes à Fréjus le mois dernier, les Poitevines se rendent le 17 juin à Bordeaux.

Steve Henot

Le7.info

2023, retour à la « normale »
 pour le Stade poitevin triathlon ? Si le club n’a pas volé sa très belle 6e place finale du Grand Prix de D1 Femmes la saison passée, Emelyne Moreau sait que cet exploit sera difficile à rééditer cette année. « Cela fait plaisir et on y prend goût, mais nous sommes conscients d’être une équipe de milieu de tableau », rappelle la manager, à la tête de l’équipe depuis déjà trois saisons, en binôme avec Kévin Berny.


Avec une 10e place décrochée lors de la première manche, le 11 mai dernier à Fréjus, dans le Var, les Poitevines semblent donc à leur place. « On a fait un bon début de course avec une très bonne natation, rapporte Emelyne Moreau. Ensuite, les organismes n’étaient pas forcément prêts aux conditions climatiques du jour, toutes les équipes ont souffert. On est contentes de débuter le championnat avec des points. »


Des athlètes fidèles 
et VRP du club

Autre enseignement à retenir -et pas des moindres- pour la manager : certaines athlètes sont en progrès. « Je pense à Juliette Lucet qui intègre le Top 40 avec brio (37e), alors qu’elle était plutôt dans le milieu du classement la saison dernière. A Fréjus, elle a vraiment mené son groupe à vélo. » Et d’autres jeunes frappent à la porte comme Zoé Leppoitevin (51e à Fréjus), Candice Giraud ou Lilou Darragon. 
« Mais on fait attention à ne pas les griller en course. »


L’effectif de D1 n’a pas été bouleversé à l’intersaison. Seule la Britannique Issy Morris est partie (fin de carrière), sans jamais avoir porté les couleurs du Stade poitevin. Son départ a été compensé par les venues de sa compatriote Jessica Turnbull et de l’Israëlienne Hagar Cohen-Kalif. « On a réussi à fidéliser nos athlètes à la faveur d’un environnement familial, où on ne les oblige pas à courir si elles ne sont pas disponibles, observe Emelyne Moreau. Cela commence à se savoir, ce qui explique pourquoi nous avons reçu pas mal de demandes pour intégrer le club. » Dans ce « pool » D1 de seize athlètes où l’anglais est la langue principale, il règne « une très bonne entente », selon la manager. De quoi, espère-t-elle, aller chercher un classement final entre la 7e et la 9e places. « L’objectif est tout simplement de continuer sur notre lancée. » 
Il faudra d’abord obtenir un bon résultat le 17 juin prochain à Bordeaux, à l’occasion de la deuxième manche du Grand Prix de D1 Femmes. Sans pression.

DR - Activ'Images

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