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Diététicienne à la Vie la santé du CHU de Poitiers, Elise Raguin vous propose cette saison une nouvelle chronique dédiée à l’alimentation. Bon appétit !
Pain de mie, margarine, céréales pour enfant, cordons bleus, purée lyophilisée, « steak » de soja, biscuits apéritifs soufflés… Leur point commun ? L’ultra-transformation. Si la transformation des aliments a grandement amélioré la sécurité de nos produits alimentaires, l’ultra-transformation, elle, les dénature et les appauvrit considérablement. Souvent pratiques et rapides à préparer, les produits ultra- transformés ont envahi les rayons des supermarchés, où ils représenteraient 60 à 80% des produits vendus. Des recherches ont déjà établi un lien entre leur consommation et des maladies chroniques comme le diabète, l’obésité ou encore certains cancers.
Comment les repérer ? Il s’agit d’aliments dont la forme est très éloignée de leur structure de base. Par exemple, la purée lyophilisée versus la pomme de terre, la viande reconstituée des nuggets industriels versus le filet de poulet.
Autre indice, quand on jette un coup d’œil à la liste des ingrédients, on y voit souvent une longue liste, parfois incompréhensible (amidons modifiés, dextrose, maltodextrine…) avec des additifs, qui les rendent d’ailleurs séduisants pour notre palais. Ce sont donc des produits qui sont réalisés avec des ingrédients que vous n’avez pas dans votre cuisine.
Enfin, il s’agit de produits très attractifs, souvent ciblés pour les enfants, ou comprenant des mentions mettant en avant des vertus santé (riche en oméga-3, 100% végétal, sans gluten…). Pourquoi les limiter ? En plus de leur rapport qualité-prix très défavorable, ce sont des produits qui se mastiquent peu, se digèrent plus rapidement et sont donc nettement moins rassasiants que leurs équivalents moins transformés. Mon conseil : retrouvons le goût des vrais aliments pour plus de plaisir et de santé !
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