Aujourd'hui
Dixième pour son retour en Pro B la saison dernière, le Poitiers Basket 86 aspire à « faire mieux » en 2024-2025, dans un championnat à vingt équipes nécessairement plus dense. Signe particulier : un effectif rajeuni.
La glorieuse incertitude du sport a encore frappé. Qui, objectivement, aurait parié sur une montée de La Rochelle en Betclic la saison passée et une quasi-descente en Nationale 1 de Fos, tout juste de retour en 2e division ? Pas grand monde ou presque ! Et pourtant... A l’heure où la Pro B a repris ses droits plus tôt que d’habitude avec deux équipes supplémentaires (cf. p. 13), on se gardera de faire des pronostics définitifs sur l’ordre d’arrivée en mai 2025. Poitiers dans ce paysage ? Andy Thornton-Jones a choisi le changement (cinq arrivées) dans la continuité (six joueurs conservés), avec un style de jeu fait de beaucoup d’intensité aux deux bouts du parquet. Et de jeunesse ! Moyenne d’âge du groupe : 24 ans. « On a envie de voir si ce qui a été fait cet été va porter ses fruits en championnat », devise Eric Pinaud, vice-président du PB86 en charge du secteur sportif. « Avec les joueurs recrutés, nous allons essayer d’améliorer notre jeu de relance, l’adresse à 2pts et l’agressivité au rebond, analyse le coach, tout en gardant ce qui a bien fonctionné l’an dernier : l’attaque sur demi-terrain. Nous étions aussi l’une des meilleures équipes à 3pts et au nombre de passes décisives. »
« Que la mayonnaise prenne »
En échec à Caen (95-91, ap) vendredi lors de la 1re journée, le PB86 aborde la réception d’Evreux avec le souci de lancer sa saison. Il faut dire que la pré-saison (3v, 1n, 1d) a permis aux supporters de mieux faire connaissance avec les Brena-Chemille, Fibleuil (cf. p.16), Blair et consorts. Et de constater que la connexion Rupnik-Jeanne ne s’était pas évanouie le temps d’un été studieux. « Il me semble que la mayonnaise prend bien, mais il va falloir comment nos jeunes vont réagir dans la difficulté », tempère cependant le coach, lié par un nouveau bail de deux avec son club de toujours. D’autant que le poste 5 nigérian John Ojiako a débarqué en France trois bonnes semaines après ses coéquipiers et aura besoin d’un peu de temps pour s’adapter à son rôle.
Structuration
Cela dit, le PB s’est donné les moyens de ses ambitions -« faire mieux que la saison passée » pour le capitaine Kevin Harley-, sur le parquet donc mais aussi en dehors. A l’arrivée d’Arnaud Marius au poste de manager général (cf. page 19), il faut ajouter celle d’Alexandre Schutz, préparateur physique à temps plein. Deux « renforts » nécessaires pour continuer à structurer le club. Sur la partie budgétaire, là aussi, les ambitions sont dopées. Le budget devrait avoisiner les 3,2M€ avec davantage de partenaires privés... et de matchs à l’Arena Futuroscope, entre cinq et six.
L’histoire dira en fin de saison si Poitiers est au rendez-vous des play-offs, voire plus si affinités. En attendant, place au marathon avec trente-sept journées encore à disputer, auxquelles s’ajoutent d’éventuels tours de Coupe de France. Le 64e de finale se déroulera sur le parquet de Fougères le 24 septembre. Faites vos jeux...
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