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C’est la dernière ligne droite. Les premières épreuves du baccalauréat se déroulent cette semaine et la suivante pour les élèves de première et terminale. Ils se sont replongés depuis quelque temps dans le programme de l’année. Non sans difficultés pour certains. Manque de confiance avant le grand oral, mauvaise maîtrise des notions scientifiques... La plateforme d’aide aux devoirs, proposée par la Région Nouvelle-Aquitaine, a élargi son dispositif pour accompagner les lycéens durant cette période cruciale.
Les horaires d’appel sont étendus, du lundi au mardi de 17h à 21h, et le soutien prolongé jusqu’au 26 juin, le tout sans débourser 1€. « Nous enregistrons un nombre croissant d’appels chaque année. Pour y répondre, nous avons renforcé les effectifs. Cette année, trente professeurs tentent d’honorer la totalité des sollicitations », indique Stéphanie Anfray, conseillère régionale chargée de la Promotion sociale dans l’éducation. Selon l'élue, 98% des étudiants sont satisfaits. Mais qui est au bout du fil ? « Il n’y a pas de formation obligatoire, mais un test de trente minutes permet d’évaluer nos capacités à enseigner et à soutenir les élèves en difficulté, précise Matthias Dufaut, 24 ans, doctorant en philosophie. Tout comme moi, la plupart des tuteurs sont animés par l’envie de transmettre et se dirigent vers l'éducation. »
Au-delà des techniques d'apprentissage, le soutien se veut aussi moral. « Beaucoup de jeunes manquent de confiance en eux et se dévalorisent à la moindre difficulté. Il faut savoir écouter, rassurer, redonner confiance : c’est pour moi un aspect central du tutorat », souligne Matthias, qui intervient souvent sur les questions de stress avant les épreuves orales tant redoutées. Qu’il s’agisse d’un besoin ponctuel ou d’un accompagnement régulier via la plateforme lyceeconnecte.fr, le dispositif est plébiscité et validé par les élèves. Il affiche un taux de satisfaction de 4,8/5, selon les données de la plateforme. Tous les lycéens de seconde, première ou terminale, qu’ils soient en filière générale, technologique ou professionnelle, dans le public comme dans le privé, peuvent en bénéficier. Un simple appel au 05 57 57 50 00 peut parfois suffire à « débloquer l’élève ». « On reçoit beaucoup d’appels de parents, ajoute Matthias. Il y a parfois une forme de gêne, voire de honte, à demander de l’aide. Il faut vraiment encourager les jeunes à franchir le pas. »
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Marjorie Estevenet. 30 ans. Poitevine. Vient de publier Sous ma peau, le poids des épreuves, la force des renaissances. Se livre comme jamais sur les tourments du passé qui l’ont façonnée. Maman d’un petit garçon. Et entrepreneuse multi-casquettes. Signe particulier : veut inspirer les autres.