« La rentrée se fera bien le 1er septembre ! » Le maire de Buxerolles Gérald Blanchard l’assure, les 190 élèves de l’école élémentaire Simone-Veil, répartis dans huit classes, seront accueillis, comme prévu, lundi prochain. Et pourtant, le chantier de rénovation d’ampleur (2M€) lancé sitôt la fin de l’année scolaire précédente a connu quelques soubresauts. « On a perdu une semaine et demie sur le planning initial », reconnaît Charly Fradin, responsable des services techniques de la commune. En cause ? La découverte d’un dépôt de munitions allemand le 29 juillet, dans le sous-sol de la cour. C’est un pelleteur, ancien légionnaire, qui a donné l’alerte en apercevant des ailettes sur une partie métallique.
Les équipes de déminage de la sécurité civile de La Rochelle sont intervenues une première fois le 30 juillet pour neutraliser une partie des engins explosifs, avant de finaliser le travail du 11 au 13 août. Au total, plus d’un millier de balles, grenades et autres mortiers ont été détruits, notamment sur le camp militaire de Biard. « Les démineurs ont vérifié que tout avait été enlevé », précise Charly Fradin. N’empêche, cette partie de la cour ainsi que trois des classes en chantier ne seront pas accessibles avant plusieurs semaines.
L’air de rien, l’épisode relayé jusque dans la presse nationale a mis sous tension les entreprises qui interviennent dans l’établissement. « Dans un mois, l’école sera complètement opérationnelle », rassure Gérald Blanchard. En attendant, les services municipaux devraient réquisitionner la nouvelle bibliothèque pour la transformer en salle de classe, avec la possibilité d’installer une autre classe provisoire dans la salle Marcel-Varliette ainsi que dans l’école maternelle, où des locaux sont disponibles. Cette rentrée en mode dégradé laissera ensuite place à des conditions d’enseignement beaucoup plus confortables. L’ensemble du bâtiment est désormais isolé par l’extérieur avec des huisseries neuves et des systèmes de ventilation à double flux.
A l’extérieur ? En lieu et place du dépôt de munitions allemand, trônera à l’automne un arbre d’une essence à choisir, qui permettra de rafraîchir la cour les jours de forte chaleur. Du passé au futur, il n’y a souvent qu’un pas...
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Jean-Claude Miot. 79 ans dont quarante-sept de bénévolat. Enfant de la campagne, façonné par les valeurs du sport. Professeur d’électrotechnique, devenu éducateur puis dirigeant. Médaillé. Croit que le sport peut changer des vies.
