Dispatch, une perle du jeu narratif

Yoann Simon revient sur la sortie de Dispatch qu’il a beaucoup aimé.

Avant de commencer, il est important de préciser qu’on est sur du 18+ : sexe, violence, alcool, drogue tout y est. Fans de la série The Boys, vous êtes au bon endroit. Petit rappel, ce genre de jeu vous place autant dans la peau d’un joueur que d’un spectateur. Il faut compter environ 4h de cutscene pour 10h de jeu.

Dans Dispatch, et pour ne spoiler aucun élément narratif, vous incarnez Robert Robertson, un super-héros déchu embauché dans une société de gestion de super-héros (un peu comme les pompiers mais… qui volent). Et Robert a la tâche compliquée du « dispatch » (opérateur/répartiteur) d’une équipe de super-héros parmi les pires de cette société. La construction du gameplay est assez simple, découpée un peu comme une journée de travail. On envoie les héros en ville pour résoudre des problèmes de toutes sortes. Lors des pauses repas (midi et soir), le jeu passe en mode dessin animé et c’est pendant ces phases que nous découvrons la véritable essence du jeu. L’histoire, les personnalités, les amitiés, les rires, les doutes, les failles…

Derrière ce pitch assez banal se cache un scénario unique. Les nombreux choix qui s’offrent à nous ont un véritable impact sur l’aventure et les interactions entre les personnages. L’écriture est maîtrisée, les héros sont attachants. L’aventure monte en intensité, d’un début tranquille vers une fin haletante et pleine de rebondissements. Vous ne pourrez pas vous en détacher et l’impact émotionnel de Dispatch ne laissera personne de marbre.

Un tout petit mot concernant la qualité de l’anime, magnifique, et sur le casting vocal. De véritables acteurs ont prêté leurs voix aux personnages (on frôle la perfection). Si vous êtes un minimum fan de jeux narratifs et/ou de super-héros, vous ne pouvez pas vous tromper en vous lançant dans l’aventure !

Dispatch - Editeur : AdHoc Studio - PEGI : 18 ans et plus - Prix : 29€ (PC/PS5).