Aujourd'hui
Cette chronique est dédiée à toutes les belles rencontres que j’ai pu faire grâce à KAp Vie, qui sont bien trop nombreuses pour pouvoir toutes les citer. Il y a des jours où le monde semble s’effriter sous nos yeux. On lit les journaux, on écoute les nouvelles, et on se dit que la bonté s’est perdue quelque part entre l’indifférence et la peur. Et puis parfois, sans prévenir, une rencontre vient tout bousculer. Un mot, un regard, une main tendue et l’on se souvient que l’humanité n’a pas disparu. Qu’elle se cache peut-être, mais qu’elle existe encore.
Depuis deux ans, j’ai eu la chance de voir le meilleur de l’être humain : la générosité, la solidarité, la lumière dans les yeux de ceux qui donnent sans rien attendre. Il y a ceux qui m’ont soutenue, ceux qui ont donné du temps, de l’énergie, un sourire. Ceux qui m’ont simplement dit : « Je suis là. » Ces mots simples, presque banals, mais qui réparent un peu les blessures. Grâce à cela, j’ai appris que la beauté de l’être humain ne se voit pas dans les grandes choses, mais dans les petits gestes. Dans une oreille attentive, des paroles réconfortantes ou dans un silence bienveillant. Il y a tant de belles personnes qui traversent nos vies discrètement et qui laissent pourtant une trace indélébile.
Ces rencontres-là, sont précieuses. Elles rappellent que malgré tout, malgré les blessures, on peut encore croire en l’Homme. Vous vous direz sûrement que je parle avec ma naïveté de jeune femme de 19 ans, mais je crois en l’Homme justement parce qu’il est imparfait. Parce qu’il tombe et se relève. Parce qu’il pleure et continue d’aimer. Parce qu’il sait tendre la main même quand la sienne tremble. Parce que certaines personnes arrivent comme des évidences, sans bruit, et pourtant elles changent tout. Elles nous redonnent foi en ce que nous pensions perdu, en ce qu’il y a de plus simple et de plus beau : la bonté humaine.
Parce que chaque rencontre nous façonne un peu, nous adoucit, nous endurcit, nous rappelle que l’on ne traverse rien vraiment seul. C’est peut-être ça le secret, accepter de se laisser toucher par les autres, même timidement, même sans savoir si cela durera.
Et je crois que c’est dans ces visages croisés, dans ces liens tissés presque malgré nous, que se cache le véritable courage : celui de continuer à aimer, à faire confiance. Et même lorsque certaines histoires se terminent, même lorsque l’on est déçu, cela n’efface pas la beauté de ce qu’elles ont été sur le moment. Une rencontre peut s’abîmer, mais la beauté qu’elle a apportée, elle, mérite d’être gardée. Alors oui, je choisis d’y croire. Parce qu’à chaque fois que je doute, quelqu’un vient me rappeler que la beauté existe encore. Au fond, les belles rencontres ne sauvent peut-être pas la vie. Mais elles la rendent plus belle, plus douce, plus grande. Et c’est ça qui est beau. A Maxence, l’une de mes précieuses rencontres.
CV express
Après avoir fini mes trois années de lycée, je suis depuis 2024 étudiante à la faculté de droit de Poitiers, avec pour ambition de devenir magistrate pénaliste. A côté de mes études je suis présidente de l’association KAp Vie, qui récolte des fonds pour lutter contre le cancer du pancréas au CHU de Poitiers. Je suis aussi une grande sœur à plein temps, et c’est pour moi la plus belle des missions.
J’aime : le rugby, la Formule 1, le motoball, la politique, les moments avec mes proches, lire, la course à pied.
J’aime pas : la science-fiction, les injustices, l’hypocrisie, les gens pessimistes.
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