Aujourd'hui
Il y a ces moments où l’on dit oui alors que tout notre corps dit non. Ces moments où l’on se force, où l’on s’adapte, où l’on encaisse « pour éviter les histoires ». En période de fêtes, cela ressort plus fort encore. C’est une période intense où tout s’accélère. On se retrouve à jouer un personnage et à s’oublier en chemin.
Pourtant, poser une limite n’a rien d’un caprice. C’est reconnaître ce qui nous fait du bien, ce qui nous protège, ce qui dépasse nos forces du moment. Une limite n’est pas un mur : c’est une porte. Une manière de dire « ici, je me respecte ». J’ouvre ou je ferme à ma convenance. La difficulté, c’est que le mental doute. Il justifie, il culpabilise, il minimise. Le corps, lui, ne ment jamais. Il sait très bien quand quelque chose n’est pas juste. C’est pour cela que l’hypnose est si efficace : elle redonne la parole au corps, elle allège la culpabilité et reprogramme ces vieux réflexes d’adaptation qui nous font accepter trop, trop souvent, trop longtemps.
En attendant, voici un exercice simple et puissant : tendez un bras devant vous, paume vers l’extérieur, comme pour dire « stop ». Imaginez que ce bras représente votre limite. Puis, avec l’autre main, poussez très légèrement contre lui : vous verrez que le bras résiste sans effort, sans explication, sans justification. Le corps sait dire non bien avant que la tête ne s’y autorise. Retrouver cette sensation change souvent toute la posture intérieure. Et si, finalement, poser une limite n’était pas dire non aux autres… mais se dire oui à soi-même ? Rendez-vous en février prochain.
Contact : poitiers.hypnose@gmail.com.
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