Retour en quelques points détaillés sur la séance du conseil municipal de ce lundi.

Antoine Decourt

Le7.info

• Un représentant des salariés des Fonderies du Poitou Alu a été invité à faire le point sur leur combat. La majorité municipale a ainsi tenu à apporter son soutien aux « Fondeurs ». Par la voix de Jean-Jacques Guérin, elle a invité le groupe Montupet à retirer son « plan de compétitivité ». La tribune offerte à Maryse Desbourdes, seule élue du NPA/Les Alternatifs, lui a permis de fustiger « le gâchis offert par le système capitaliste ». L’opposition menée par Stéphane Braconnier (UMP) a été aussi de son petit mot de soutien. L’élu a dénoncé « le fait que les salariés sont trop souvent utilisés comme de simples pions. Le contexte économique ne peut justifier de telles manœuvres. »... Une subvention de 2000 euros a été voté au profit du comité soutien des "Fondeurs". 

•  Alain Claeys a salué le récent travail de la police pour démanteler l’un des principaux réseaux de stupéfiants de Poitiers. « Ces arrestations et saisies vont apporter un peu de sérénité dans les différents quartiers de la ville », a déclaré le maire de Poitiers. Et de conclure : « Il faut aussi honorer le travail quotidien des équipes de terrain en termes de prévention. »

• Le premier magistrat de la Ville souhaite qu’une étude soit rapidement menée afin de permettre une accessibilité libre et gratuite à Internet (via le wifi) sur la place du Maréchal-Leclerc.

•  Gros morceau de cette séance du conseil municipal : le vote des subventions à destination des actions de solidarité et de justice sociale. Une enveloppe de 500 000 euros a ainsi été allouée au profit d’un large dispositif d’actions publiques (le Contrat local d’accompagnement à la scolarité, des chantiers d’insertions, politique locale d’aide alimentaire). À l’occasion de ces délibérations, Michel Berthier, adjoint au maire, a critiqué la requête faite par six pays auprès de la Cour de justice des communautés européennes. Cette dernière, dans un arrêt suspensif, donne raison aux demandeurs... Explicitement, cette décision s’apprête à venir grever de moitié les aides européennes que reçoivent, chaque année, des associations humanitaires comme la Banque Alimentaire ou les Restos du Cœur. « Au regard du contexte social, cette situation est aberrante, a dit Alain Claeys. L’année passée, ces structures ont constaté une hausse de 10% à 20% de leurs bénéficiaires. »

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