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Jamais deux sans trois pour le PB86
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On ne la connaît pas assez. Et pourtant, la brebis charmoise est l’une des invitées régulières du Salon de l’agriculture (25 février au 4 mars). Cette année encore, elle y pointera le bout de son museau.
Cette race régionale et ancestrale avait quasiment disparu de nos prairies. Elle refait peu à peu son apparition dans nos campagnes et obtient de nouveau les faveurs des éleveurs de la région. Le retour en grâce de la bête revêt des intérêts financiers. « Cette race possède de nombreuses qualités d’élevage, mais on ne les met pas assez en avant », constate Jean-Luc Braud, président de l’association « Charmoise nature », qui vient d’être créée dans la Vienne.
Première constatation, la charmoise n’est pas difficile: orties, fougères ou herbes tendres, elle avale tout ce qui se présente à portée de dents. Et forcément, cela représente des économies en compléments alimentaires. « Là où une brebis ordinaire a besoin de 180 kg de nourriture de substitution, pour elle et son petit, une charmoise se contente de 50 kg. » Le prix de ces compléments a doublé en dix ans : de quinze centimes le kilo fin 90, il est passé à trente centimes aujourd’hui. Ces économies font monter la cote de popularité de l’animal.
La charmoise remporte aussi haut la main le trophée de la rusticité. « Elles est moins sensible aux maladies et aux parasites », affirme Jean-Luc Braud. Et lors de l’agnelage, les brebis se débrouillent presque seules. « Les frais de vétérinaires et de médicaments sont largement réduits, confirme Flavien Pinault, éleveur à Brigueil-le-Chantre. La charmoise est vraiment avantageuse. »
« On gagne 25 % temps»
Ces qualités en font la race idéale pour Philippe Bocquet. Il élève une centaine de brebis charmoises à Saint-Léomer, en zone Natura 2000. « Je ne peux pas utiliser d’engrais ou de produits chimiques pour faire pousser de l’herbe, explique-t-il. La charmoise adhère tout à fait à ce cahier des charges, puisqu’elle est peu exigeante en nourriture. »
Philippe Bocquet est en fauteuil roulant. Ce handicap ne l’empêche pas de conduire son troupeau de charmoises. « Elles sont moins exigeantes en soins et sont plus faciles à mener. On gagne 25% de temps. » Des avantages qui gomment certains inconvénients. La charmoise ne donne qu’un petit par an quand d’autres se revèlent plus « prolifiques ». Qui plus est, cette race est à croissance lente. « On l’élève à la manière d’un coureur de fond plutôt qu’à celle d’un sprinteur », déclare le président de «Charmoise nature». Cette race n’est donc pas la mieux placée dans la course à la productivité. « Mais c’est comme pour les poules élevées en batterie ou au grain, démontre Jean-Luc Braud. La qualité, on la sent dans l’assiette. » Car il faut être réaliste. Après avoir gambadé gentiment dans les champs, l’agneau a de grandes chances de finir en gigot. Charmoise ou pas.
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