Claire Brugier

Le7.info

Lors du dernier comité d’entreprise des Fonderies du Poitou Fonte, ce vendredi, la direction a officialisé la suppression de 103 postes, ce qui correspond à 18 licenciements secs dès la fin de l’année. Les inquiétudes du personnel du sous-traitant automobile d’Ingrandes-sur-Vienne, qui emploie 430 salariés et produit notamment des blocs moteurs, se sont malheureusement confirmées. Confrontée depuis plusieurs mois à une baisse sensible des commandes de la part de son principal donneur d’ordres, Renault, la direction de l’usine a officiellement annoncé la mise en place d’un plan social, afin d’ajuster les effectifs sans le cadre d’une réorganisation plus globale de l’entreprise. A partir de l’année prochaine, l’équipe de nuit devrait être restreinte à 30 personnes occupant des postes spécifiques (maintenance, fonctionnement des machines, etc.). « Les autres redescendraient en équipe de jour »,explique Tony Cleppe, délégué syndical CGT. Ils viendraient occuper les postes jusqu’à présent confiés à la centaine d’intérimaires, la direction ayant annoncé qu’elle cesserait à partir de janvier 2019 d’y avoir recours. Cette réorganisation annoncée soulève des inquiétudes concernant l’adaptation physique des salariés de nuit aux postes de jour qui leurs seront proposés, ainsi que sur la majoration de nuit. Un accord d’entreprise prévoit que sa perte soit dégressive sur sept mois en cas de changement de poste ; les représentants du personnel souhaiteraient obtenir de la direction une extension de cette durée. 
Afin de permettre aux salariés de participer à la manifestation programmée mardi 9 octobre à 10h30, à Châtellerault, au départ de la mairie et aux côtés des salariés de Saint-Jean Industries, un préavis de grève de 24 heures a été lancé à partir de lundi 8 octobre à 21h.

 

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