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Les candidats à la reprise de Saint-Jean Industries, placée en redressement judiciaire depuis fin novembre dernier, avaient initialement jusqu’au 28 janvier pour se faire connaître auprès du tribunal de commerce de Lyon. Lors de l’audience qui se tenait ce mardi, ce dernier a décidé de repousser au 28 février la date limite de dépôt des offres. Il a également étudié celle du groupe anglo-indien Liberty House qui prévoit la reprise de 215 des 340 salariés et 4M€ d’investissement. « Evidemment, cela ne nous convient pas, d’autant qu’avec tous les licenciements qu’il y a eu ces dernières années, on ne comprend pas », souligne Patrice Villeret, délégué CGT. Ces dernières semaines, « l’activité est au ralenti » et « Renault n’a attribué aucune nouvelle production ». Pour le reste, « nous sommes démunis car nous ne savons rien des tractations entre la direction et Renault ». S’achemine-t-on vers une solution de reprise globale ? Selon le délégué syndical, les Fonderies du Poitou Fonte pourraient suive le même chemin que Saint-Jean Industries, avec une mise en cessation de paiement dès la semaine prochaine, et donc un placement en redressement judiciaire. En attendant, deux lettres d’intention seraient parvenues au tribunal de commerce lyonnais, l’une émanant d’une société chinoise et la seconde... des propriétaires des Fonderies du Poitou Fonte. Le tribunal de commerce de Lyon a fixé la prochaine audience au 19 mars. « Cette nouvelle période devra être mise à profit pour trouver une solution globale à la fonderie alu mais aussi à la fonderie fonte. Elle devra s’accompagner d’un engagement clair de Renault sur un volume d’activité pour permettre au repreneur de financer une modernisation du site », note, dans un communiqué, le député Nicolas Turquois, aux côtés du secrétaire du CE et du délégué syndical présents à l’audience.
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