
Aujourd'hui
A la suite des nombreuses plaintes formulées par les riverains des lignes LGV Paris-Rennes et Paris-Bordeaux, la ministre en charge des Transports Elisabeth Borne a annoncé le déblocage de 33M€ pour des travaux d’adaptation de l’infrastructure ferroviaire et d’isolation des habitations, dont 22M€ sur la ligne LGV Sud-Europe-Atlantique. Murs "anti-bruit", merlon ou encore doubles vitrages à haute performance accoustique, ces investissements seraient pris en charge à 50% par l’Etat et à 50% par les collectivités locales. Dans un communiqué, le Comité TGV Réaction citoyenne, dont le siège est à Migné-Auxances, salue cette décision. "Ainsi, il aura fallu vingt ans de lutte des association adhérents au Comité TGV Réaction citoyenne pour qu'enfin le niveau réel de bruit des rames de TGV soit pris en compte. Il aura fallu plus de deux ans pour que l'Etat prenne conscience de la souffrance des riverains. Bien entendu, le Comité ne peut que se féliciter de ce budget. Son niveau est-il suffisant ? Peut-être. Tout dépend de ce qui va être proposé, selon quel protocole, selon l'instance qui va être le grand ordonnateur de ce budget. (...) Reste une ombre au tableau et de taille. Il semblerait que ce budget ne couvre pas la perte de valeur des habitations des riverains (entre 25 et 40%)."
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