La saison dernière, un promu plein de culot avait réalisé le « casse du siècle » à Gentilly lors de la première journée. Un an après, le (toujours) Petit poucet de la division rêve d’une issue aussi favorable, demain soir. Avec, toutefois, un surcroît de pression lié à ses deux revers inauguraux. «On sait que ce match va être compliqué, conçoit Ruddy Nelhomme. Nancy est une équipe dotée d’une grosse densité physique (Ndlr : Samnik, Akingbala, Brun, Mims, Dadern), avec un John Linehan (ex-Cholet) qui donne le tempo et du jeu en pick and roll efficace. Et puis, ils ont beaucoup de bons shooteurs…» Amputé des frères Greer et de John Cox à l’intersaison, les Couguars mordent toujours aussi fort. Gravelines et Orléans ont déjà payé le prix fort.
Au complet en Lorraine, le PB86 devra surtout essayer de «rester dans la course le plus longtemps possible», histoire de semer le doute dans la tête des troupes de Jean-Luc Monschau. Mais le moindre relâchement sera sanctionné illico. «Contrairement à d’autres équipes, nous n’avons aucune marge de sécurité. Nous devons faire les efforts pendant quarante minutes», insiste le coach du PB.
De fait, le trou d’air de quelques minutes contre Paris-Levallois (63-75) s’est transformé en ouragan. «On a été très bien dans le rythme en première mi-temps, beaucoup moins en seconde, concède Nelhomme. Cela se joue sur des détails, une faute, des ballons perdus qui permettent à l’adversaire d’y croire. Ce fut un peu le même scénario que face à Hyères. Hélas, dans les deux cas, l’issue nous a été fatale.» Sa «frustration» évacuée, le PB entend donc se sublimer dans l'Est, en soignant les détails qui comptent. Nancy, un acte fondateur ? A voir…
Samedi 23 octobre, 3e journée de Pro A, Sluc Nancy-Poitiers Basket 86, 20h à Gentilly. Vivez le match en direct sur France Bleu Poitou. 87.6 à Poitiers, 106.4 dans la Vienne.
Crédit photo Alexis Réau
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