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Les membres du collectif de défense de l’ancien théâtre n’en démordent pas. « Notre mouvement ne s’essouffle pas, comme le laissent à penser certains, assure Maryse Desbourdes. Notre objectif reste l’annulation de la vente du théâtre. » Pour ce faire, l’association se dit prête à porter l’affaire devant les tribunaux. Le dossier est d’ores et déjà constitué, les arguments détaillés et l’avocat engagé. Seul problème, et de taille, la structure n'est pas encore en mesure de financer cette action. « Nous avons décidé d’ouvrir une souscription, annonce Jacques Arfeuillère, président de l’association. L’avocat nous coûte à lui seul 3000€. Nous faisons donc appel à la générosité des Poitevins, qui nous ont déjà beaucoup soutenus. » Pour rappel, la pétition du collectif a réuni plus de 6000 signatures…
Mais avant de saisir la justice, Jacques Arfeuillère et ses soutiens porteront une demande de recours gracieux devant la préfète. Un courrier vient d’ailleurs de lui être adressé. « Nous sollicitons auprès de vous que vous envisagiez, comme la loi vous l’autorise, une inscription au titre de Monuments Historiques afin de suspendre les travaux et que le dossier d’aménagement de ce lieu emblématique cher aux Poitevins puisse être réexaminé dans les prochains mois », implore la lettre. Un courrier similaire a également été envoyé ce matin à la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti.
Plusieurs personnalités du monde du spectacle, du cinéma et de l'histoire de l'art comme Robert Guédiguian, Matthieu Dozes (danseur) ou encore Dominique Hervier (conservateur général du patrimoine) ont co-signé ces lettres. « Preuve que notre projet est fédérateur », assure Jacques Arfeuillère.
Si l’association n’obtient pas gain de cause, la justice sera bel et bien saisie. Par ailleurs, de nombreuses manifestations culturelles sont prévues : projection d'un diaporama en plein air le 28 novembre, exposition débat au Plan B en décembre et itinérante hors de Poitiers… « Nous avons eu un mal fou à trouver un lieu de projection et d’exposition, déplore le président. Partout, les portes nous claquaient au nez. Poitiers nous est désormais ville interdite… Malgré tout, nous ne baissons pas les bras. » Le sujet est loin d’être clos.
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mercredi 03 septembre