Hier
A agir différemment, on ne fait pas toujours bien. L’adage n’est pas inscrit dans les manuels de littérature mais pourrait à coup sûr figurer au frontispice du premier ouvrage du Stade poitevin volley-beach.
Quand les dix-huit membres autoproclamés du comité directeur se réunissent en conclave avant même l’assemblée générale populaire, de quoi croyez-vous qu’ils parlent ? Mais du futur bureau exécutif, pardi !
En résumé, quand le vote des cent onze licenciés du club s’élance, les noms des futurs élus sont déjà connus. Cela ne fait aucun pli : le président sera Claude Berrard, autrefois médecin du Stade poitevin volley-ball et ancien président du stade poitevin rugby. Le médecin généraliste lui-même en convient : « Normalement, ce sera moi. »
Non, à agir différemment, on ne fait pas toujours bien. Car dans les couloirs de la Ganterie, des voix dissonantes s’élèvent. Incapable de trancher, le nouveau comité se décide à ne pas… décider. Entre Didier Gomme, jeune retraité bourré d’enthousiasme, et le médecin passionné, il n’y aura pas de choix possible. « Il y aura donc deux coprésidents et un seul vice-président et non le contraire », lâche Odile Chauvet en clôture de séance.
Le budget à la loupe
Va donc pour cette entente bicéphale. Puisse-t-elle servir au mieux les intérêts du nouveau club ! « C’est notre volonté commune », sourit le pétillant Didier Gomme.
Cette volonté-là, les deux hommes le savent bien, devra se teinter de la plus grande des transparences. Des feuilles de comptes régulièrement épluchées baliseront ainsi le parcours du SPVB. « C’est la moindre des choses », sourit Alain Claeys. Quelques minutes plus tôt, le député-maire s’est lancé dans un long réquisitoire, pointant les « fautes du passé » et les responsabilités que devra assumer la future équipe. « Oui, des fautes graves ont été commises et cela ne peut pas se reproduire, a-t-il apostrophé. Je veux que vous sachiez que nous ne reprendrons aucune dette du club. Et n’attendez pas de moi la moindre facilité pour vous aider à boucler votre budget. Vous ne devrez compter que sur vous-mêmes et sur le projet que je vous demande de définir. »
Ce projet est en gestation. Il parle de rigueur et de transparence, mais aussi de formation et d’accompagnement humain. Son ciment ? Le consensus du cœur. « Tous les gens qui ont décidé de s’engager le font pour l’amour du volley à Poitiers », insiste Odile Chauvet. Cette fois-ci, le Stade poitevin volley-beach est bien né. Longue et belle vie à lui !
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mardi 28 octobre