
Aujourd'hui
Une saison touristique radieuse
Après un été 2024 maussade, les acteurs touristiques se réjouissent du cru 2025, boosté par les nouveautés du Futuroscope, mais pas seulement.
Les journées des 22, 23 et 24 juin 2010 ont à jamais changé sa vie. 11 heures et 5 minutes de match, pour une défaite offerte à la postérité : l’affrontement dantesque du premier tour de Wimbledon contre John Isner (perdu 4-6, 6-3, 7-6, 6-7, 68-70) a définitivement sa place au panthéon du tennis. Elle a surtout fait entrer le discret Nicolas Mahut dans une nouvelle dimension, celle des joueurs connus et reconnus.
C’est ce joueur-là que le public poitevin aura la chance d’admirer, la semaine prochaine, sur les courts du Stade. Pour son vingt-cinquième anniversaire, l’Open 86 a mis le doigt sur un formidable ambassadeur. Bien que redescendu au 145e rang ITF, suite à son abandon sur blessure, en double, au dernier Open d’Australie, l’ancien 25e mondial (c’était en 2005) a, dans sa panoplie, les armes indispensables à une nouveau triomphe sur les courts rapide du Stade poitevin. Nouveau, oui, car l’Angevin s’y est déjà imposé, il y a dix ans, en 2003.
Quinqueneau pour une redite
Derrière cette somptueuse « wild card », d’autres fiers-à-bras frappent à la porte des candidats à la succession de Josselin Ouanna. On pense notamment aux trois premières têtes de série, le Slovaque Andrej Martin (n°179), le Chinois Di Wu (184e) et le Français Nicolas Devilder, 221e cette semaine, 73e en 2008. On songe également à la deuxième « wild card » de l’organisation, le local Maxime Quinqueneau.
Huitième de finaliste l’an passé, le double champion de France individuel universitaire, champion de France et d’Europe par équipe, aura à cœur d faire honneur à cette énième invitation et de franchir un nouveau palier. Premiers éléments de comparaison le mardi 13, pour le début des rencontres du tableau final.
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