Aujourd'hui
Préfecture et forces de l’ordre ont constaté, en 2014, une légère hausse des atteintes aux biens et une stabilité des atteintes volontaires à l’intégrité physique. Le taux d’élucidation est, lui, largement supérieur à celui de la moyenne nationale. Le bilan de la délinquance en chiffres…
11 163…
Le total des faits d’atteintes aux biens recensés (+219 par rapport à l’année précédente). Les vols sans violence (82,5%) sont largement majoritaires. Parmi ces « AAB », 1 863 concernent des cambriolages. Lesquels sont en progression : +0,5% pour les résidences principales, +7% pour les locaux industriels et commerciaux et même + 19,4% pour les petits larcins commis dans des caves, cabanes de jardin ou garages. Autre augmentation, plus flatteuse celle-ci : le nombre de cambriolages élucidés est passé de 191 à 381 (+100%). En termes de réponse pénale, les comparutions immédiates en matière d’« AAB » ont crû de 30%, après une précédente hausse de 23% en 2013.
2 228…
Le nombre de faits d’atteintes volontaires à l’intégrité physique (AVIP) constatés en 2014. C’est trois de plus qu’en 2013. Les violences physiques non crapuleuses sont les plus nombreuses (62,4%), devant les menaces avec violences (19 ,8%) et les violences sexuelles (10%). La majorité d’entre elles sont perpétrées dans la sphère intra-familiale. A noter que leur nombre a chuté de 15% en milieu rural et que leur taux d’élucidation a augmenté de 2,17% en un an, pour atteindre 81% des faits déclarés.
1 714…
Les cas révélés d’escroqueries et infractions économiques et financières (+17%). Il concernent essentiellement les escroqueries et abus de confiance, les falsifications et usages de chèques volés et de cartes de crédit.
260…
Les effectifs adhérents d’« Alerte commerces ». Mis en place en avril 2014, ce dispositif permet de garantir un traitement rapide par SMS des cas de vols à main armée et autres phénomènes de délinquance et de prévenir les commerçants des risques de cambriolages. L’objectif est de porter ce nombre à 350 en fin d’année, avec l’ouverture à un nouvelle population de bénéficiaires : les exploitants agricoles isolés.
76,45…
En kilos, le poids cumulé du cannabis saisi en 2014 par police et gendarmerie. Il convient d’y ajouter 265g d’héroïne, 146g de cocaïne et 1211 comprimés de drogues de synthèse. La lutte contre l’usage et les trafics de stupéfiants a au-delà révélé une hausse globale des infractions (+10,92%), avec une recrudescence notoire des affaires de recels (+42%), du nombre de trafics démantelés (+20%) et de l’usage de drogues (+19,7%).
Violences conjugales : une réponse pénale immédiate
L’année 2014 a été marquée par l’intensification de l’action pénale, en matière de violences conjugales. Les faits les plus graves sont désormais sanctionnés par un éloignement des conjoints violents, soit après comparution immédiate, soit après convocation devant le tribunal pour placement sous contrôle judiciaire.
Pour les faits de violences légères commises par des primo-délinquants, les auteurs sont systématiquement convoqués au centre médico-psychologique du CHU de Poitiers. Sous le contrôle délégué du procureur spécialisé, 187 personnes ont ainsi pu bénéficier, depuis 2012, de cette orientation, imposée dans le cadre d’une alternative aux poursuites. Une évaluation de ce dispositif, réalisée en janvier 2014 auprès de personnes orientées au cours de l’année 203, a révélé que dans 95% des cas, il n’y avait pas eu récidive.
A signaler que dorénavant, tous les interventions effectuées ou informations recueillies par les services de police ou de gendarmerie pour des faits de violences conjugales donnent lieu systématiquement à l’établissement d’une procédure pénale, main courante ou procès verbal.
L’année 2014 a été marquée par l’intensification de l’action pénale, en matière de violences conjugales. Les faits les plus graves sont désormais sanctionnés par un éloignement des conjoints violents, soit après comparution immédiate, soit après convocation devant le tribunal pour placement sous contrôle judiciaire.
Pour les faits de violences légères commises par des primo-délinquants, les auteurs sont systématiquement convoqués au centre médico-psychologique du CHU de Poitiers. Sous le contrôle délégué du procureur spécialisé, 187 personnes ont ainsi pu bénéficier, depuis 2012, de cette orientation, imposée dans le cadre d’une alternative aux poursuites. Une évaluation de ce dispositif, réalisée en janvier 2014 auprès de personnes orientées au cours de l’année 203, a révélé que dans 95% des cas, il n’y avait pas eu récidive.
A signaler que dorénavant, tous les interventions effectuées ou informations recueillies par les services de police ou de gendarmerie pour des faits de violences conjugales donnent lieu systématiquement à l’établissement d’une procédure pénale, main courante ou procès verbal.
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