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« La pole dance, ça ne s'explique pas… Ça se regarde ! » Myriam Mellouki préfère les images aux mots. A 36 ans, la mère de famille ondule autour d'une barre de fer sans rougir. Si elle exécute les figures acrobatiques en petite tenue, c'est avant tout pour être à l'aise. « Evoluer en jogging et pull-over, c'est compliqué, car on glisse, explique-t-elle. Rien ne vaut le contact de la peau contre le métal. » La présidente de l'association poitevine « Spin Passion » (*) ne cautionne absolument pas l'image sulfureuse de la pole dance. Selon la jeune femme, cette discipline est plus « glamour que provocante ». Pas d’effeuillage sexy, mais des exercices de gymnastique relativement périlleux. « Les débuts ne furent pas faciles, raconte-t-elle. Les courbatures et les bleus, ça me connaît ! »
Grâce à cette discipline sportive, Myriam a pu se débarrasser de ses complexes. Il y a encore quelques mois, la jeune femme « petite et un peu ronde » pensait que la pole dance était réservée « aux longues lianes ». Heureusement, les préjugés sont tombés les uns après les autres. « Notre association accueille les femmes taille 34 comme les 50. Le tout, c'est d'être bien dans son corps. »
Les garçons sont également les bienvenus. En revanche, les petits malins qui songent uniquement à se rincer l'œil seront priés de prendre la porte. « On est là pour danser, rappelle la passionnée. Les performances des hommes sont plutôt physiques. C'est comparable à du cheval d'arçons, mais à la verticale. » L'objectif pour les deux sexes reste inchangé : transmettre une émotion et, surtout, « se faire plaisir ». La jeune femme, elle, se sent « libérée ». Mission accomplie !
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mardi 28 octobre