Europe écologie en marche

Françoise Coutant, tête de liste de la région Poitou-Charentes pour Europe Ecologie, présente le programme de son parti.

Christophe Mineau

Le7.info

 Françoise Coutant, pouvez-vous présenter les grands axes du programme régional d’Europe Ecologie ?

« Face  à la triple crise écologique, sociale et économique, nous militons pour neuf chantiers prioritaires, dont celui des économies d’énergie et du développement des transports alternatifs, avec un vrai schéma régional des transports afin de répondre à l’urgence climatique. Nous militons aussi pour la transformation écologique de l’économie et de la société, ainsi que pour une nouvelle gouvernance régionale. »

 Pourquoi présentez-vous un projet global plus sociétal et non pas exclusivement écologique ?

« Pour Europe écologie, tout se tient. Il y a une cohérence entre nos ambitions écologiques et tout ce que nous proposons dans les domaines économique et social. Par exemple, lorsque nous insistons sur les économies d’énergie, c’est parce que cela confortera le pouvoir d’achat des plus modestes. Sur les transports, nos propositions s’inscrivent dans le cadre d’une vaste collaboration de la Région avec les communautés d’agglomération et les Conseils généraux, tous compétents dans le domaine des transports.»     

 Pensez-vous que le contexte politique vous soit favorable ?

« Incontestablement, et on l’a vu lors des dernières élections européennes, il y a une dynamique en faveur d’Europe Ecologie. Après l’échec de Copenhague, nous voulons affirmer qu’il y a des solutions crédibles sans céder au catastrophisme. Nous constatons simplement qu’hier, nous avons eu raison avant tout le monde, ce qui crédibilise un peu plus nos propositions… »

 Pourquoi ne pas avoir fait route avec Ségolène Royal qui milite pour une « croissance verte » ?

« Pour nous, la politique, ce ne sont pas des coups de communication. Nous n’avons pas la même approche de la politique que Ségolène Royal, qui se présente aux Régionales pour préparer la Présidentielle de 2012. Pour nous, la voiture électrique n’est pas la panacée. Tout comme le tout photovoltaïque qui s’apparente plus à une aubaine financière qu’à un vrai projet écologique et qui fait finalement la part belle au nucléaire et à EDF. »

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