Underwater, milieu très hostile

A dix kilomètres de profondeur sous l’océan, une équipe de scientifiques tente de survivre face à une menace inconnue. Entre Alien et Abyss, Underwater se révèle être une bonne surprise, un récit catastrophe et horrifique haletant. Bref, efficace.

Steve Henot

Le7.info

Dans un futur proche, l’humanité a installé des stations de forage en profondeur, dans l’océan. A plus de dix kilomètres sous la surface, les conditions y sont particulièrement rudes. L’un des bâtiments vient d’ailleurs de céder à de terribles secousses, dont l’origine est inconnue. Emmené par une ingénieure en mécanique (Kristen Stewart) et son supérieur (Vincent Cassel), un petit groupe de rescapés se retrouve alors isolé dans les tréfonds marins. Pour espérer en sortir vivants, ils vont devoir prendre tous les risques.

Un environnement hostile, des formes de vie inconnues, une héroïne forte… Underwater rappelle inévitablement le Alien de Ridley Scott (pour l’aspect survival) ou encore Abyss de James Cameron (pour le milieu aquatique). Des références de la science-fiction que le réalisateur « débutant » William Eubank a semble-t-il bien digérées, dans le fond comme dans la forme. Dès les premières minutes, son film -le premier au cinéma- immerge le spectateur au cœur de l’action, avec ce qu’il faut de mise en scène pour créer la tension (caméra dynamique au plus près des acteurs, jumpscares). On est là devant un récit de survie à tendance horrifique qui va à l’essentiel et n’épargne pas grand-monde, dans la tradition du genre. Mais sans gratuité aucune et avec une petite réflexion écolo en toile de fond. Mention spéciale pour le final, aussi spectaculaire qu’amer et fataliste, plutôt audacieux pour ce type de blockbuster (60 M$). Une bonne surprise de ce début d’année.

Horreur de William Eubank, avec Kristen Stewart, Vincent Cassel, Jessica Henwick (1h35)

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