L’éclairage éclairé

Vus à la télé, lus dans un magazine, piqués sur Internet, etc. Idées, tutos, conseils envahissent l’écran, le papier, la toile… notre vie ! Preuve est définitivement faite que l’éclairage, dans une maison, ça compte.

Le7.info

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Rabâché dans les magasins

La lente agonie des lampes fluorescentes et l’érosion confirmée de la notoriété de l’halogène ont déroulé le tapis rouge aux fabricants d’ampoules à diodes électroluminescentes, plus communément appelées « Led » (« Light Emitting Diode » 
dans la langue de Shakespeare). Leurs principaux atouts ? Une consommation réduite (estimée six fois moins importante pour une ampoule classée A+ sur l’étiquette énergétique que pour un halogène de classe C ou D) et une durée de vie extra-longue : jusqu’à 40 000 voire 50 000 heures d’utilisation. C’est dix fois plus que la plupart des halogènes, quatre à cinq fois plus que des fluocompactes basse consommation.


Lu dans un magazine

L’intensité lumineuse varie d’un poste d’éclairage à l’autre. Exprimée en lux, cette intensité est à choisir au regard de la pièce à laquelle est destinée l’ampoule. Pour un éclairage général, c’est à la cuisine que se justifie l’intensité la plus élevée (choisissez une ampoule de 300 lux pour un plafonnier), à la chambre et au couloir qu’une ampoule de 100 lux convient le plus. Pour un éclairage local, vous pouvez aller jusqu’à 500 lux pour l’éclairage d’un lavabo et d’un miroir de salle de bain et d’une table d’écriture au bureau, à peine moins pour un plan de travail de cuisine. 


Vu à la télé

Pour aider l’usager à s’y retrouver dans la jungle des ampoules, lampes et autres sources d’éclairage proposées en rayon, les fabricants ont l’obligation d’assortir tous leurs produits d’une « étiquette énergie », 
chargée de renseigner sur l’intensité, la puissance, la couleur, la consommation ou encore la durée de vie estimée de chaque référence. L’échelle des valeurs de cette classification va de la note A++, propre à de nombreuses led notamment, au G, pour les plus énergivores. 


Pour rappel : si l’intensité se mesure en lux, le flux lumineux, autrement dit le pouvoir éclairant d’une lampe, se traduit, lui, en lumens. Une lampe de table de chevet peut se contenter de 300 lumens. Une suspension au-dessus de la table de la salle à manger ou de l’îlot central d’une cuisine aura besoin d’une quadruple 
« dose ».


Piqué sur Internet

Après l’intensité et le flux, les lux et les lumens, voici la température de couleur et les kelvins. Encore une unité de mesure qui fait référence à l’instant du choix de l’éclairage. Plus la température exprimée est élevée (au-dessus de 
5 300K), plus la couleur se rapprochera du bleu. Plus elle est basse (moins de 
4 000K), plus la lumière émise tendra vers des couleurs chaudes. Du « blanc chaud » à 2 700 kelvins, idéal pour le salon ou la chambre, au « blanc dynamique » à plus de 6 000K d’une salle de bain ou d’une cuisine, les lampes à led proposent une palette extra-large.

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