Toilettes : un petit coin suspendu ?

Dans le neuf haut de gamme, les WC suspendus ont gagné de belles parts de marché ces dix dernières années. En rénovation aussi, où installation du bâti support et raccordement aux évacuations existantes n’ont rien d’insurmontable.

Le7.info

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On les a depuis belle lurette vus fleurir dans les toilettes surpeuplées des aéroports ou des gares. On se prend à les aimer, de nos jours, en signes extérieurs de noblesse des intérieurs intimistes. Les WC suspendus ? Une mode qui a du chien. Et pas seulement de faïence, le revêtement traditionnel des petits coins coquets.
Cet engouement galopant, Christophe Fernand le constate jour après jour. « Dans le neuf comme en rénovation, de plus en plus en rénovation d’ailleurs, nous sommes consultés pour l’installation de tels équipements, explique le dirigeant d’ACF PE2C à Migné-Auxances. Il faut dire que les WC suspendus présentent de nombreux atouts, en termes d’esthétique, mais aussi de fonctionnalité, car ils sont réglables en hauteur, et de facilité d’entretien. » De maintenance aussi, puisque le mécanisme reste accessible en cas de dysfonctionnement. « S’il y a une fissure ou une fuite au niveau du réservoir, en revanche, c’est tout le bloc qu’il faut déposer, parfois même casser », poursuit le professionnel. Raison de plus pour choisir des modèles monobloc qui vous éviteront tout désagrément de ce genre.

L’hygiène en plus

Dans le jargon des pros de la plomberie, le bloc en question prend le nom de « bâti support » et se compose d’une structure porteuse métallique, d’une chasse d’eau et de tuyaux d’évacuation, le tout placé dans un coffrage aux finitions variées. « L’habillage auquel je suis le plus souvent confronté est formé d’une ou deux plaques de placo sur lesquelles l’on vient poser de la faïence, poursuit Christophe Fernand. Mais d’autres solutions existent. » Comme ces coffrages prêts à monter, prêts à peindre et même prêts à carreler dont le marché regorge.

La nature de la fixation, elle, dépend de la structure et de la solidité du mur. Parpaing, brique, béton, mur porteur… Seul un pro sera à même de vous orienter vers une fixation en partie haute de la structure, en partie basse ou… les deux. Tout à la fois élégants, compacts, car dépourvus de socle et de réservoir apparent, et par là même libérateurs d’espace (et réducteurs de nuisances sonores), les WC suspendus de 2025 ont cet autre mérite de parfaitement adhérer aux conceptions minimalistes des intérieurs modernes. « Et pour le nettoyage, c’est quand même plus « hygiénique » et plus rapide qu’avec un équipement standard. » Un petit passage de serpillière sur le sol dégagé et le tour est joué.

Des jets d’eau dans la cuvette
Nous permettez-vous de troubler, pour un instant au moins, votre intimité ? Oui ? Alors parlons « commodités » ! Aux toilettes, nid à bactéries s’il en est, le combat des fabricants pour le confort et l’hygiène est permanent. Les armes d’aujourd’hui ? Ces plaques de commande infrarouge qui permettent, sans rien toucher, d’actionner la chasse d’eau et d’éviter le contact avec les microbes. Malin ! Encore plus astucieux ? Les WC japonais, avec sièges chauffants, jets lavants (avant et arrière svp) et même système de séchage intime (mais si, mais si !), pour les économies de papier et une propreté corporelle garantie. Testez, vous approuverez !

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