Îlot central, cœur battant

Star incontestée des cuisines modernes, ouvertes et spacieuses, l’îlot central sert à la fois de plan de travail et de poste de cuisson, de coin repas et d’espace de rangement. Un cumul des fonctions qui exige des concepteurs et fabricants un maximum d‘imagination et de flexibilité.

Le7.info

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Sur la plupart des plans de maisons à bâtir, sa présence s’érige en priorité. Une cuisine ouverte sans îlot central ? Vous n’y pensez pas ! La demande est persistante, l’idylle durable avec un mode de vie devenu tendance.

Même si certains ergoteurs se plaisent à annoncer le retour en force de la grande table à manger d’autrefois et l’avènement de la cuisine modulaire au firmament des préférences nationales, l’îlot, qu’on se le dise, est et demeure hégémonique. « En construction mais aussi en rénovation, même si c’est plus compliqué à envisager lorsque les arrivées d’eau et d’électricité n’ont pas été prévues », éclaire Noémie Thébaud, manager des ventes chez Mobalpa à Chasseneuil-du-Poitou.

Véritable agent de liaison entre la cuisine et le séjour et/ou la salle à manger, l’îlot s’impose aussi et surtout comme LE poumon de la maison. Le point de convergence des membres de la famille ou des amis de passage, le lieu idéal pour tailler le bout de gras, prendre le thé, partager le repas, préparer, cuisiner, ranger… 
« Mais aussi faire la vaisselle, apprendre ses leçons quand on est enfant, télétravailler quand on est parent..., poursuit Noémie. L’îlot, c’est un modèle de polyvalence. Il faut pourtant faire attention à ne pas lui en demander trop. Chez les gens peu ou mal organisés, cela peut très vite devenir le bazar. »

Quand la dysharmonie 
crée l’harmonie

Au royaume de la fonctionnalité, concepteurs et fabricants adaptent leurs créations aux envies du client. Avec plaque de cuisson ou pas, évier ou pas, placards de rangement en sous-bassement ou pas ? Toutes les exigences peuvent être satisfaites. Y compris celles invitant à combiner, tout en les dissociant, le coin repas du plan de travail et/ou de l’évier. « Lorsque l’espace est suffisant pour de telles réalisations, nous pouvons créer sur mesure un îlot et une table à manger intégrée, de formes géométriques et de couleurs, de matériaux et de hauteurs potentiellement différents, pour plus de cachet et d’élégance. »


Faire cohabiter pans coupés et arrondis, table en pin et plan en stratifié (65% des ventes chez le cuisiniste), en céramique, quartz ou granit pour plus de clinquant et de qualités de résistance à la chaleur… Tout est aujourd’hui concevable, tout est admissible, tout est permis. « On constate souvent que c’est de la dysharmonie supposée entre les couleurs et les matériaux de l’îlot et de la cuisine que naît, justement, l’harmonie », sourit Noémie. De ce constat découle une autre évidence : « Il existe autant de possibilités d’aménagements, d’associations et de juxtapositions qu’il y a de clients. » Il suffit d’oser...

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