On a coutume de dire qu’avec le temps qui passe, les modes changent. Les années courent et, pourtant, l’affection portée par nos concitoyens à leur salon ne se dément pas. Le cœur battant de la maison est là, imperturbablement offert aux quatre vents de l’embellissement et du bon ton, de l’harmonie et du confort. Du confort surtout, lorsqu’il est question du canapé, voire des fauteuils, conviés à réunir famille et amis dans le même élan du partage. « Les confinements de la période Covid ont eu entre autres effets de faire redécouvrir aux gens l’importance de leur salon et en particulier de leur canapé, reconnaît Florian Moigner, responsable de rayon meubles chez But à Chasseneuil-du-Poitou. Beaucoup ont pris conscience de la nécessité de privilégier la qualité de l’assise, la robustesse, la durabilité. La taille, par exemple, n’est plus un premier critère de choix. »
Depuis quatre ou cinq ans, les mentalités auraient donc évolué. Vers plus de confort, donc, et de fonctionnel, l’aide au repos, l’accès au bien-être. Le tout-électrique est à son zénith, le soulagement des corps institutionnalisé. « Le besoin de confort se matérialise aussi dans le choix d’assises plus épaisses, poursuit Florian. Désormais, les clients n’hésitent plus à délaisser les mousses de moyenne gamme, à 28kg/m2 de densité, au profit des modèles à 35kg/m2, à la fois beaucoup moins sujets à l’affaissement et autrement plus résistants dans le temps. »
Le besoin de confort, c’est aussi l’expression d’un retour à la profondeur, à la rondeur et au moelleux « à l’ancienne », « notamment incarné par les modèles Chamallow », illustre notre interlocuteur. Et la matière ? Là encore, hier redevient d’actualité. Le skaï a disparu des radars, le cuir a réduit la voilure, tandis que le velours côtelé des années 60 ou 70 se rallie un maximum de suffrages. Quant aux couleurs en vogue, elles allient tradition et modernité : beige, kaki et terracotta… pour vous séduire !
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