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Simon, l'Indycar a suspendu le championnat jusqu'à fin avril en raison de la propagation du Covid-19. Comment appréhendez-vous ce début de saison retardé ?
« La santé de la population est la chose la plus importante. En tant qu’acteur de ma discipline, je suis les décisions prises par Indycar et je m’adapte. Ma préparation physique, mentale et l’organisation avec mon ingénieur pour cette année fut certainement la meilleure de ma carrière et j’aurais aimé voir cela en piste. Il faut être patient, intelligent et reprogrammer les échéances et objectifs. Mes journées ont peu changé puisque je m’entraîne physiquement tous les jours. J’ai aménagé une salle de sport à la maison et j’alterne cardio et musculation. Dans mon industrie, nous n’avons pas d’autre choix que de télé-travailler car nous sommes très mobiles. Donc, la communication avec mes huit employés est la même.»
Plus globalement, comment est gérée la crise sanitaire aux Etats-Unis ?
« Un Américain sur cinq est confiné, soit 75 millions d’habitants. Les USA comptent 50 Etats dont chacun est à peu près de la taille de la France. Le système politique est différent de la France et chaque Etat a ses propres règles, même s'ils sont très influencés par le président. »
Les Etats de New York et de Californie se sont confinés. Qu'en est-il en Caroline du Nord, où vous résidez ?
« La Caroline du Nord n’est pas encore confinée, même si les entreprises non-essentielles, les restaurant et bars sont fermés. Nous ne sommes pas obligés de rester chez nous, nous pouvons encore circuler en véhicule. A titre personnel, je me suis isolé chez moi depuis le 15 mars. »
On imagine que vous gardez un œil attentif sur l'évolution de la situation en France...
« Je suis en communication avec ma famille en France quotidiennement. Ils sont en bonne santé et c’est l’essentiel, mes amis aussi. Je suis cela de très près et je me retrouve dans une situation surprenante, car même si je le voulais je ne peux pas rentrer en France en ce moment et ma famille ne peut pas venir me voir à Charlotte suite à l’interdiction de voyager à l'international... J’espère tous les jours voir une évolution positive, cette situation a déjà eu un impact fort sur nos vies. »
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Jean-Charles Suire-Duron. 53 ans. Directeur général de VYV Ambulance, 3 400 salariés en France. Tourangeau de naissance. Poitevin d’adoption. Entrepreneur dans l’âme. Fan de sport. Discret et altruiste. Côté privé, père de famille comblé.