Les jours d’après…

Le "Regard" de la semaine est signé Nicolas Xuereb, il évoque le déconfinement et la nécessité d'être tous responsables.

Arnault Varanne

Le7.info

La dernière fois que j’ai écrit mon « Regard », il était encore dans la version papier. D’ailleurs, c’était la dernière fois avant ce confinement et je pense être le dernier en version 100% numérique cette fois-ci. Nous sommes toujours en confinement, mais forts de cette « expérience unique », nous regardons déjà tous vers la sortie. Pour sauver des milliers de vies, nous avons raté des mariages, anniversaires, le carnaval, Pâques et ses chasses, Mai et ses muguets... Nous raterons aussi cet été les futurs concerts, festivals, foires-expos, fêtes foraines, brocantes, évènements sportifs et culturels…

La couleur verte de notre département ne signifie pas que nous sommes sortis de l’auberge. Car si vous ne voulez pas rater de bons restos, soirées et autres moments de convivialité, il va falloir être tous responsables, avec un ennemi invisible. Ne prenons pas à la légère cette « semi-liberté » de 100km en gardant les bonnes distances et gestes sanitaires envers ceux que nous allons croiser et rencontrer. De ces règles simples mais indispensables découleront nos futurs jours heureux. Nous allons devoir tout réinventer car nous nous ne retrouverons pas le jour du 11 mai comme les jours précédents du 17 mars (l’école, le travail, les vacances, le port du masque au quotidien…). Malgré cette ambiance anxiogène, l’entraide humaine a été remarquable dans tous les domaines, un énorme merci à tous et j’espère qu’elle va continuer. Nous savons qu’après ce premier front sanitaire, un nouveau front économique et social s’ouvrir. Je peux vous indiquer qu’il a déjà commencé et il va aussi demander beaucoup de solidarité entre nous. Je formule un souhait. Lors de mon prochain et dernier « Regard » fin juin, je vous fais une confidence, ce sera mon anniversaire. Alors, s’il vous plaît, soyez tous responsables et prudents pour que je puisse le fêter avec mes proches et que vous puissiez lire ce billet dans l’édition papier, à l’entrée d’un restaurant.

Nicolas Xuereb

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