Le salon Studyrama en mode virtuel

Il devait se tenir le 28 novembre au parc des expositions de Poitiers. Confinement oblige, le salon Studyrama des Etudes supérieures se déroulera finalement en ligne, avec une promesse : des échanges rapides et directs.

Romain Mudrak

Le7.info

Le contexte sanitaire et le confinement obligent les organisateurs de salons à redoubler d’imagination pour mener leur projet à bien. Ainsi, Studyrama a décidé de maintenir en mode virtuel son 
12e salon des études supérieures, prévu le 28 novembre à Poitiers. Comment ? « Pas besoin d’installer une application, tout se passe sur notre site et le format est même optimisé pour les smartphones », assure Julien Charrier, commissaire du salon. L’objectif ? « Briser les barrières techniques. »


La date et les horaires (10h-17h) restent identiques. Une fois connectés au site 
studyrama.com, les lycéens, avec ou sans leurs parents, devront choisir parmi les établissements d’enseignement supérieur classés par catégorie. Là, ils pourront discuter en visio, appel ou tchat avec l’un de leurs représentants. Et en cas de forte affluence, les jeunes seront invités à patienter en regardant une vidéo sur l’école convoitée ou en téléchargeant la brochure. Tout doit se passer comme sur un vrai stand. C’est du moins la promesse des organisateurs qui ont dû se renouveler très rapidement.


Une cinquantaine d’établissements proposant plus de deux cents formations, dont l’université de Poitiers, seront en ligne. Une série de conférences sur les secteurs d’activité qui recrutent et la vie étudiante seront diffusées en live et resteront disponibles en replay avec, pour la première fois, un axe dédié aux métiers du numérique. Chez Studyrama, on croit que ce modèle de salon virtuel pourrait se pérenniser après la crise, mais « seulement pour des thématiques transversales qui peuvent concerner des visiteurs de toute la France ». Pas pour des salons comme celui de Poitiers. « Les exposants et les visiteurs préfèrent les échanges directs en face à face », conclut Julien Charrier.

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