Etiopathie : les vertiges bénins paroxystiques

Le 7 vous propose cette saison encore une chronique autour de l’étiopathie, en collaboration avec Guillaume Galenne(*).

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Ce type de vertiges n’est pas un problème grave. Il relève d’un dysfonctionnement d’une oreille interne par rapport à l’autre, ne permettant plus à l’individu de bien se repérer dans l’espace.
 Une partie de ces vertiges peut être liée à un problème mécanique cervical (C2-C4). L’étirement ligamentaire en regard de ces cervicales peut entraîner, par effet réflexe, un rétrécissement du calibre de l’artère auditive interne droite ou gauche, provoquant une différence de pression et, par conséquent, des vertiges. Seuls les vertiges bénins, dits périphériques, peuvent être pris en charge par un thérapeute manuel, les autres doivent faire l’objet d’examens plus approfondis.


Il est important de savoir faire la différence entre un problème « central » et un problème périphérique car le premier ne relèvera jamais de la compétence d’un thérapeute manuel, s’agissant le plus souvent d’une affection plus grave.
 La majorité des vertiges périphériques est bien prise en charge en étiopathie. Il est conseillé de consulter votre médecin traitant afin d’avoir un avis médical et des examens complémentaires si nécessaires, avant de vous rendre chez un étiopathe.


(*)Diplômé de la Faculté libre d’étiopathie, après six ans d’études, Guillaume Galenne a créé son propre cabinet en septembre 2017, à Jaunay-Marigny. Contact : guillaume-galenne-etiopathe.fr.

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