Arnault Varanne

Le7.info

Fermé une semaine complète avant les vacances de la Toussaint, le collège Jules-Verne, à Buxerolles, a connu un nouveau pic de fièvre ce matin, sans lien avec l'épidémie de Covid-19. Les élèves y ont bien été accueillis mais les cours se sont arrêtés à 10h30. Ils ont ensuite été pris en charge par les assistants d’éducation, l’après-midi ayant été libérée. Leurs enseignants (27 personnels sur 71) ont fait jouer leur « droit de retrait et de protection ». En cause : le climat scolaire dégradé. « Il y a une escalade de la violence, explique Matthieu Thibault, professeur et délégué du Snes-FSU. Un cinquième collègue va s’arrêter pour burn-out. On a donc demandé à banaliser une demi-journée le plus tôt possible pour mettre les choses à plat. » Si elle a été saluée, l’arrivée d’un deuxième Conseiller principal d’éducation (CPE) à la rentrée n’a pas permis de faire redescendre la tension. Après une rencontre, cet après-midi, avec le conseiller technique "établissement et vie scolaire" de l’académie et le chargé de mission 2nd degré du Dasen, les enseignants ont obtenu un nouveau temps de concertation « peut-être la semaine prochaine ». L'intervention d'une équipe mobile de sécurité a aussi été évoquée au cours de la réunion. "Il y a une attention particulière sur ce collège, avec notamment un suivi mis en place par les inspecteurs pédagogiques référents, estime le rectorat. Le débrayage est une manière d'alerter l'institution qui s'efforce de trouver des solutions." Les cours reprendront normalement demain matin. 

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