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Au lendemain du premier tour des élections régionales, le président sortant Alain Rousset (PS-PC) s’est fendu d’un communiqué pour expliquer pourquoi la fusion avec la liste de Nicolas Thierry (Europe Ecologie-Les Verts) ne se fera pas cette année comme elle avait pu avoir lieu en 2015. « Je ne conçois pas la politique régionale comme une simple question de partage de postes, indique Alain Rousset. C’est une relation politique, pas une question comptable. » Et de poursuivre : « J’appelle au rassemblement autour de la liste que je mène qui est représentative de la diversité politique, sociale et territoriale de la Nouvelle-Aquitaine. Je resterai, dans mes responsabilités, comme je l’ai toujours été, ouvert aux propositions pour améliorer les conditions de vie des citoyens. » Une déclaration qui semble étrangement faire écho aux propos du candidat écologiste, qui a lâché dimanche soir : « Quoiqu’en baisse notable, Alain Rousset réalise un score qui lui donne la responsabilité de rassembler. » Puis, en conclusion, le président sortant explique que « ce lundi, aucun accord n’a pu être signé. Il n’y avait manifestement aucune volonté d’accord tant les exigences et le ton employé étaient incompatibles avec une possibilité de négociation ». De son côté, EELV Poitou-Charentes, dans un communiqué, « regrette l’attitude d’Alain Rousset et de l’appareil PS qui persiste à une pratique du pouvoir sans partage, après avoir, pour beaucoup des candidat.es, flirté avec la macronie ». Du côté de l’équipe de campagne de Nicolas Thierry, on explique ne pas avoir voulu « obtenir des places pour obtenir des places » mais pour pouvoir être « exigeant sur la politique à venir ». Les listes ont jusqu'à mardi 18h pour fusionner mais, de toute évidence, toute alliance est définitivement enterrée de ce côté-ci de l'échiquier politique des Régionales.
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