Le tribunal de commerce de Paris a fixé au 6 juillet, à 16h15, l’audience devant sceller l'avenir de la fonderie fonte d’Ingrandes-sur-Vienne. A moins qu’un généreux mécène ne se manifeste dans les jours à venir, le sort en est jeté pour les 288 salariés de l’entreprise, placée en redressement judiciaire le 20 avril. A défaut de repreneur, hormis une lettre d’intention de l’actuel directeur Jean-Luc Combaud -qui n’avait pas les fonds nécessaires-, l’administrateur a demandé mi-juin l’ouverture d’une procédure en liquidation judiciaire. La notification du tribunal, qui devrait intervenir dans les jours qui suivront l'audience, officialisera donc le naufrage de l'usine de carters. En attendant, jusqu’à fin juillet, les salariés continuent de produire pour l'entreprise qui les licencie les dernières pièces commandées par Renault. Quant aux 3,6M€ du prêt octroyé le 4 mai à Alvance Poitou fonte par l’Etat, il n’en restera rien ou presque à la fin du mois.