Soleil Carré fait sa cuisine maison

Pour créer le concept des cuisines extérieures Soleil Carré, Benjamin Bozier s’est inspiré de ses propres besoins. Résultat : un plan de travail ouvert et modulable à l’envi.

Claire Brugier

Le7.info

Plus que ses études en sciences de l’ingénieur, dans le transport ou la gestion d’entreprise, ce sont davantage ses goûts personnels qui ont amené Benjamin Bozier à créer sa société, Soleil Carré, au sein du Centre d’entreprises et d’innovation de la Technopole Grand Poitiers. Fervent joueur de Légo® dans sa prime jeunesse, menuisier à ses heures perdues et grand amateur de barbecue, le jeune Poitevin originaire de Marigny-Brizay est aussi un observateur averti de ses contemporains. « Aujourd’hui, les consommateurs ont besoin de changement. Ils achètent, se lassent, revendent souvent. »
 Entre l’acquisition à moindre coût d’un meuble en acier peint, importé de l’autre bout du monde et à la durée de vie très courte, et un meuble haut de gamme, l’entrepreneur a imaginé une cuisine extérieure avec des plans modulables, en acier inoxydable et bois, de fabrication 100% française. « Il existe une infinité de configuration, en îlot, en L, tout en longueur… Et rien n’est définitif. J’ai voulu corréler le concept d’un meuble qui dure et les modes de consommation actuels. » Pour ce faire, Benjamin Bozier s’est associé à l’entreprise Romaire, une PME d’Arnas (Rhône) d’une centaine de salariés spécialisée dans la tôlerie et la peinture industrielles. L’entreprise familiale est de surcroît dirigée par deux trentenaires -la troisième génération- comme lui, mus par les mêmes valeurs.

Un concept évolutif

La gamme de Soleil Carré, qui ne demande qu’à s’étoffer, comprend d’ores et déjà un meuble d’1,50m et un autre d’1m de longueur, chacun haut de 0,92m et profond de 0,50m, pouvant accueillir plusieurs modules dont un évier ou encore une plancha à poser. « Le design est ouvert, explique le concepteur. Les meubles sont modulables, interchangeables et ne répondent pas aux tailles standard de cuisine afin de se positionner de façon différente par rapport à la concurrence. L’idée est d’industrialiser la fabrication de meubles personnalisables avec, à terme, la volonté d’aller dans l’ultra personnalisation, pour que les clients puissent faire évoluer leur cuisine extérieure tout au long de leur vie. »

Depuis mars dernier, porté par un marché de l’aménagement extérieur en pleine croissance, Benjamin Bozier a commercialisé une cinquantaine de cuisines Soleil Carré en France et table sur un chiffre d’affaires à cinq chiffres, sans plus de précisions, confidentialité oblige. Pour se développer, le jeune chef d’entreprise envisage de sélectionner des distributeurs spécialisés dans le domaine de l’aménagement extérieur. Jamais à court d’idées, il a aussi plusieurs pistes « pour aller toujours plus loin », dont celle du recyclage, proposé en prestation de service.

Plus d’infos sur soleilcarre.com.


À lire aussi ...