C’est un nouvel épisode de Retour vers le futur auquel on assiste depuis la semaine dernière. La Covid, dans sa version épidémique, avait ostensiblement disparu des conversations devant la machine à café. 80% de vaccinés, la belle affaire ! Terminé le port du masque dans les enceintes sportives et les salles de spectacle. Abolis les gestes barrières... Et patatras, tout recommence. En moins de quinze jours, le virus a refroidi la France plus vite qu’un blizzard canadien. Retour dare-dare des masques à l’école, sur le nez des supporters, et donc troisième dose pour les plus de 18 ans avec, comme carotte, la validité du pass sanitaire. Les annonces ont été tellement soudaines que des centres de vaccination appelés à fermer ont rempilé. Et comme tout au long de la crise sanitaire, on a pu mesurer l’efficacité (sic) d’organisations publiques telles que l’Agence régionale de santé. Le centralisme a encore de beaux jours devant lui, hélas, alors que la loi 4D, dont nous avons parlé récemment dans ces colonnes, est censée instaurer davantage de souplesse dans beaucoup de domaines... sauf la santé. Espérons maintenant que les fêtes de Noël n’auront pas un goût aussi amer qu’en 2020.
À lire aussi ...
Aujourd'hui
Axelle Walker. 29 ans. Mosellane d’origine, à Poitiers depuis presque dix ans. Paléontologue au sein du laboratoire Palevoprim et volleyeuse de haut niveau. A remporté plusieurs fois le championnat de France universitaire et connu l’Elite féminine avec le CEP Poitiers-Saint-Benoît. Promène son indéfectible sourire entre sport et recherche.
