Hier
Le Regard de la semaine est signé Angeline Socier.
Vous vous êtes certainement déjà posé la question, entrepreneurs, salariés ou managers, étudiants, élèves, parents. Puis-je me définir comme « bon » ? Dans quel registre vous êtes-vous posé cette question ? Sur un plan personnel en synonyme de « généreux » ou sur un plan professionnel en synonyme de « performant » ?
Et puis d’abord c’est quoi être « bon » ? Est-ce répondre à ses propres attentes ou à une attente de l’autre sur soi ? Est-ce satisfaire l’autre dans ses attentes pour en avoir un retour ? Rien que dans sa propre perception du « bon », chacun peut s’interroger. Bien ou mal ? Faut-il être bon ? Pourquoi ? Tout dépend du contexte, de notre questionnement interne et de ce qui nous fait donner de l’importance à cela. Comment faire le tri ? Je partage avec vous mon approche.
Quand je réalise mes tâches de travail, que je suis en relation aux autres, que j’accompagne une personne ou que j’élabore un projet, je recherche quelles valeurs sont importantes. Puis je définis pourquoi elles le sont tant ! Quand j’évoque la notion d’« être bon », j’y inclus la générosité, la bienveillance et la performance dans ce que je réalise. Ce qui est crucial, c’est de savoir distinguer MA vision de celle des autres en les respectant. C’est ainsi que c’est juste pour moi et que je n’ai pas d’autre questionnement possible.
Quand je raisonne du point de vue de l’autre : qu’en est-il de sa vision ? Est-ce LA réalité ? Que pense-t-il de moi et de mes actions ? A-t-il LA vérité sur moi ou sur mes actions ? Que connaît l’autre de moi finalement ? Poursuit-il les mêmes envies ou y met-il les mêmes enjeux ? Les réponses sont flagrantes et stoppent toutes les pensées négatives. Ce qui nous est renvoyé de l’extérieur passe par des filtres personnels, de vie, d’éducation…. Lorsqu’une insatisfaction surgit, cela ne veut pas dire que vous n’êtes pas « bon », c’est juste que vous n’avez pas répondu à des attentes internes, parfois sous-entendues.
Comment vous sentez-vous face au regard d’autrui ? Des entrepreneurs, femmes, hommes, adolescents, parents sont confrontés à ce questionnement. Nombreux sont ceux qui tombent dans le piège de toujours en faire plus. En faire plus pour prouver aux autres qu’ils sont valeureux ? En faire plus pour se prouver à eux-mêmes qu’ils sont capables ? En faire plus pour gagner de la reconnaissance ? En faire plus pour quoi au fond ? Se libérer de ce fonctionnement construit par des croyances fortes, en intégrant simplement cette notion de différence de perception de chacun, permet de retrouver joie, sérénité et respect des autres.
CV express
Après vingt ans dans la recherche pharmacologique et dermocosmétique, puis dans le domaine du nucléaire, j’ai souhaité m’intéresser et agir au profit des relations humaines, grâce à l’accompagnement par la thérapie brève avec le cheval. Je pratique en tant que coach au sein du centre « Alchimie des colombes », que j’ai créé.
J’aime : comprendre les choses et les analyser, transmettre, l’histoire, les légendes.
Je n’aime pas : le panais, le non-engagement, les grands discours, la manipulation, le jugement.
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